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Formation professionnelle : plus de 261 000 postes ouverts pour la session de février 2025

Dans le cadre de la stratégie nationale visant à renforcer l’insertion des jeunes dans le marché du travail, plus de 261 000 postes de formation seront ouverts lors de la session de février 2025.

Cette annonce a été faite, hier à Alger, par le directeur général de l’Institut national de l’enseignement et de la formation professionnels, Farouk Dassa, soulignant l’importance de cette démarche pour accompagner les mutations économiques du pays. Lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, il a annoncé que les inscriptions, lancées le 12 janvier, se poursuivent jusqu’au 15 février via la plateforme numérique «Takwine», mise en service récemment pour faciliter les démarches administratives. Reliée aux ministères de l’Éducation nationale et de l’Intérieur, cette plateforme permet une gestion optimisée des candidatures et une meilleure orientation des postulants. L’étape de sélection et d’orientation se tiendra du 16 au 18 février, suivie de la publication des résultats le 19 février. La rentrée officielle des nouveaux inscrits est fixée au dimanche 23 février 2025. Afin de répondre aux exigences du marché du travail, le secteur de la formation professionnelle propose des spécialités variées. L’industrie bénéficie de 19 % des offres, contre 9 % pour la numérisation, 11 % pour le bâtiment, 10 % pour l’agriculture et les métiers de l’eau et de l’environnement, 15 % pour l’hôtellerie et le tourisme, et 6 % pour l’électricité. De nouvelles formations sont également introduites, telles que «assistant en mécanique aéronautique», «recyclage des déchets organiques» ou encore «cultures spécialisées» comme la fraise et la vigne.
Par ailleurs, 425 places pédagogiques sont réservées aux personnes en situation de handicap dans 5 centres spécialisés (Skikda, Boumerdès, Relizane, Alger et Laghouat), avec des formations adaptées comme l’informatique en braille, la couture, le jardinage et les télécommunications. D’autre part, 15 000 places sont dédiées aux détenus, 15 000 aux femmes au foyer, 8 000 aux femmes rurales et 11 000 aux formations en cours du soir. Enfin, dans le cadre du soutien à l’entrepreneuriat et à l’insertion professionnelle, 60 000 bénéficiaires de l’allocation chômage auront accès à des formations spécifiques pour les aider à créer leurs propres entreprises. Ces formations, développées en partenariat avec le ministère de l’Économie de la connaissance et des Startups, couvrent des domaines variés tels que l’informatique, la menuiserie, la couture et la pâtisserie.

Noreddine Oumessaoud

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