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Il a réuni son bureau exécutif : le MSP plaide pour un dialogue « large et inclusif »

Une volonté de dépasser les clivages idéologiques et construire une perspective unitaire axé sur l’intérêt du pays, pourrait-on déduire de cette approche développé par le parti de Abdelaali Hassani Cherif, déjà accrédité d’une popularité non négligeable pour les prochaines consultations électorales.

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui a participé à l’élection présidentielle à travers une candidature ayant récolté plus de 9% des voix exprimées, a estimé dans un communiqué rendu public qu’un dialogue national «large et inclusif» est de nature à rendre plus visible les différents points de vue. Le même parti notera également l’opportunité qu’offre une telle initiative d’ouvrir des pistes sur les futurs choix du pays. «Il importe d’engager un dialogue national large et inclusif qui permettra aux différents points de vue de s’exprimer», lit-on dans le communiqué du MSP qui estime que pareille démarche «ouvrira les perspectives d’un débat sur les futurs choix du pays et incarnera le partenariat politique escompté». Une volonté de dépasser les clivages idéologiques et construire une perspective unitaire axé sur l’intérêt du pays, pourrait-on déduire de cette approche développé par le parti de Abdelaali Hassani Cherif, déjà accrédité d’une popularité non négligeable pour les prochaines consultations électorales. Le communiqué publié au terme de la réunion de son bureau exécutif national présidée par le président de la

formation politique, le même Abdelaali Hassani Cherif, avec la participation du président du Conseil national de la Choura, Abderrahmane Benferhat, propose donc une sorte de pacte historique qui donnerait au dialogue nationale ouvert une vision balisée dans le sens d’une scène politique homogène et regardant dans le même sens.

Ce sentiment est d’ailleurs renforcé dans le discours que le président de la République a prononcé après sa prestation de serment au Palais des nations, mardi dernier. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait, en effet, annoncé qu’il engagera, lors de son second mandat, «un dialogue national ouvert, nous permettant de baliser ensemble le chemin qu’empruntera notre pays en matière de consécration de la démocratie véritable, non pas celle des slogans».

Aussi, le MSP a-t-il appelé à «une réforme politique et juridique en profondeur» des lois régissant la vie politique, notamment «le régime électoral et les codes communal et de wilaya», soulignant «la nécessité d’accélérer la réforme juridique de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) suivant une approche consensuelle».

La formation politique a également appelé à «réformer en urgence les collectivités locales en s’accordant sur un nouveau découpage territorial tenant compte des nouvelles aspirations en matière de développement». En matière régionale et internationale, le MSP a réaffirmé «son soutien constant à la résistance du peuple palestinien», appelant à «des actions humanitaires d’urgence en solidarité avec la population de Ghaza». Le MSP a, par là même, condamné «la politique de terreur» que subit le Liban, pays frère, soulignant son soutien à la résistance libanaise.

Nadera Belkacemi

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