Il y a quatre ans, le Président Tebboune prêtait serment : promesses tenues et une Algérie en profonde mutation
Un plan d’action lourd de plusieurs centaines de milliards de dollars a été déployé par l’Etat. En parallèle, le Président initie plusieurs réformes, dont celle qui a consisté à doter le pays d’une nouvelle Constitution.
C’est un jour comme aujourd’hui, il y a 4 ans, un certain 19 décembre 2019, que Adblemadjid Tebboune, fraîchement élu à la présidence de la République au suffrage universel, a prêté serment. Connu de l’opinion nationale pour ses nombreuses fonctions à la tête de plusieurs wilayas et ministères, le nouveau chef de l’Etat était surtout apprécié pour son travail à la tête de l’Habitat. Initiateur de la formule location vente pour l’accès au logement, en 2001, Abdelmadjid Tebboune est entré dans l’histoire contemporaine de l’Algérie, comme celui qui a su régler la crise du logement. En effet, ses deux passages à la tête du ministère de l’Habitat ont été marqués par une réalisation phénoménale de logements. Ce succès lui a accordé auprès de l’opinion nationale un préjugé positif.
Devenu président, le chef de l’État ne décevra pas les attentes des citoyens de tout bord et de toute catégorie, de l’Algérien moyen qui a bénéficié d’une hausse de salaires et des pensions de retraites, au chef d’entreprise qui peut désormais activer sur la scène économique sans entraves, Tout le spectre des citoyens ont été touchés par les mesures positives prises par le chef de l’Etat, jusqu’aux chômeurs, allocataires d’une rémunération qui sauvegarde leurs dignité.
Il y a 4 ans le président Tebboune était venu avec un programme en 54 points qui brassent l’ensemble des aspects de la vie de la nation. Sa première action avait été la lutte contre les zones d’ombres où vivaient plusieurs millions d’Algériens. Un plan d’action lourd de plusieurs centaines de milliards de dollars a été déployé par l’Etat. En parallèle, le Président initie plusieurs réformes, dont celle qui a consisté à doter le pays d’une nouvelle Constitution. Plusieurs lois organiques versées dans l’encadrement de la vie politique ont suivi. Les jeunes ont été favorisés par ces lois. Il en est sorti un nouveau corpus légal qui a promu une nouvelle génération de politiques. Même si à l’époque on se demandait à quoi aurait servi ces réformes, avec le recul les observateurs admettent leur bien fondé.
Il reste que le gros du travail auquel s’est attelé le chef de l’Etat n’est autre que le double volet social et économique. Là aussi, sans attendre, le président de la République a pris des décisions aussi historiques que courageuses. Il a sérieusement augmenté les salaires et libéré des centaines d’entreprises que la bureaucratie bloquait. Une véritable oxygénation de la scène socio-économique s’en est suivie. Ce bol d’air a permis une stabilisation du front social et encourage l’exécutif à accélérer la mise en œuvre de tous les engagements du Président. Le nouveau code des investissements, aura constitué l’un des piliers de la démarche économique de Abdelmadjid Tebboune. Et pour cause, cette loi organique a ouvert grand les portes aux investissements étrangers.
Le grand coup du Président sur le volet économique aura été, sans conteste, la promotion de l’industrie minière. Il en a parlé au tout début de son mandat, à sa quatrième année, il a réussi à ouvrir trois méga gisements de fer, de phosphate et Zinc. Une réalisation historique qui restera très longtemps inscrite dans le marbre d’une Algérie nouvelle qui avance sérieusement vers la diversification de son économie. Ces deux mots : «diversification économique» ne sont pas des paroles en l’air. Et pour cause, la balance commerciale du pays s’est appréciée d’un apport de 5 milliards de dollars, puis de 7 et cette année, l’Algérie devrait engranger 12 milliards de dollars de recettes des exportations hors hydrocarbures. C’est le miracle de l’Algérie nouvelle. Personne ne pensait cela possible en si peu de temps. c’est une réalité au bout de la 4e année de mandat.
Les miracles, il y’ en a eu, à l’image du gazoduc à 4 tubes entre l’Algérie et l’Italie. Le génie tient dans le fait que l’Algérie n’exportera pas que du gaz vers l’Europe. Il y aura de l’ammoniac, de l’hydrogène vert et de l’électricité d’origine solaire. Preuve que ce grandiose projet est viable, tient dans la réalisation prochaine de 3.000 MGW d’électricité solaire dans les toutes prochaines années.
Toutes ces réalisations et bien d’autres sont à mettre à l’actif d’un homme visionnaire, volontaire et qui a le patriotisme cheville au corps. Et c’est ce patriotisme qui lui a permis d’imposer la nouvelle image de l’Algérie à l’international. Consultée par les grands de ce monde, Alger s’est imposée comme une capitale incontournable dans la région. Et les Africains qui se sont réunis, ces deux derniers jours à Oran, attestent du poids de l’Algérie.
Anissa Mesdouf