Rien n’a été facile dans ce long parcours de l’équipe nationale A’. Il fallait à nos joueurs puiser au fin fond de leurs capacités physiques et faire preuve d’une solidarité sans faille pour aligner les victoires les unes après les autres et faire plier les grandes formations arabes sans pratiquement aucune fausse note.
Les Egyptiens, les Marocains et les Qataris ont vérifié à leur dépend la maestria et le génie des Belaili, Brahimi et consorts. Même aux moments les plus difficiles nos capés n’ont jamais douté et ont montré et démontré qu’ils étaient les meilleurs dans le jeu et dotés de nerfs d’acier capables de résister au grand stress que peut générer une telle compétition.
Hier face aux coriaces Tunisiens, les camarades de M’bolh n’ont pas dérogé à la règle et à leurs ( bonnes) habitudes de winners capables de renverser toutes les situations et de vaincre au bout du sacrifice et de l’abnégation.
Le début de match était nettement dominé par les Aigles de Carthage qui ont failli scorer à trois reprises durant les vingt premières minutes, mais heureusement sans arriver à violer les cages du capitaine M’Bolhi. Et il fallait attendre la 21ème minute pour assister à la première occasion des Verts et voir Meziani manquer l’immanquable, alors qu’il était face au but tunisien sur un excellent centre de Bounedjah. A la 32′ c’est Belaili qui perce sur le côté droit de la défense tunisienne et sert Brahimi qui voit sa frappe repoussée par le Keeper tunisien Moaz Hassen. Le match a connu par la suite une grande tension qui a poussé l’arbitre à distribuer 3 cartons jaunes dans une echaufourée où étaient impliquée plusieurs joueurs des deux camps. Malgré les 5 minutes de plus ajoutées par l’arbitre allemand, les deux équipes regagnent les vestiaires sur ce score vierge de zéro partout.
Le début de la seconde période est à l’avantage des Verts où, coup sur coup, Bounedjah et Banayada ratent de peu de scorer. Le premier voyant le ballon se dérober de quelques centimètres de sa tête, et le second ratant son tir, alors qu’il était bien placé. A la 54′ minutes et suite à un slalom de Belaili côté droit de l’attaque algérienne, le retrait de ce dernier est stoppé par le bras d’un défenseur tunisien, mais l’arbitre ne siffle pas penalty, après consultation de la Var. Le match par la suite à perdu de son intensité et les attaques des deux côtés se sont faites très rares. Dans la dernière minute du temps additionnel, le tunisien Jaziri a failli plier le match. Face à face au gardien algérien et bien lancé par un coéquipier l’attaquant tunisien rate miraculeusement le cadre. Le score ne changera pas et les deux équipes doivent se résoudre aux prolongations, où le jeux sera équilibré, jusqu’à la 99′ et ce coup de tonnerre du remplaçant Amir Saayoud, bien servi par Bounedjah, qui d’un joli tir ne laisse aucune chance au gardien Moaz Hassen qui ne peut rien faire que récupérer le cuir du fond de ses filets. A la 105′,M’bolhi doit se détendre pour parer le tir à bout portant de Ben Ramdane. Juste avant le sifflet de la mi-temps de prolongations, les Algériens auraient pu doubler la mise si les Saayoud, Bounedjah, Belaili et Brahimi avaient mieux combiné, alors qu’ils étaient en supériorité dans la surface tunisienne.
A la 110′, le tir du Tunisien Ben Arbi frôle le montant gauche de M’bolhi et passe sans fâcheuses conséquences pour notre équipe nationale. Les Tunisiens tentent de revenir au score et se jettent corps et âme pour changer le cours du match, mais trop désorganisés et sans génie, ils voient toutes leurs actions annihilées par les Algériens, et cette contre attaque de Brahimi qui inscrit le deuxième but dans les cages vides désertées par le gardien tunisien aller participer au corner de son équipe, met fin aux débats et consacrent les Algériens champions de la coupe arabe. Bravo les Verts et place à la fête !
Madjid.B
