Les nouvelles routes réalisées dans différentes localités du pays par le secteur des travaux publics, d’une distance 344 kilomètres, ont été mises en service au cours de l’année 2021.
Ce chiffre a été rendu public, hier, par le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri, lors de son intervention au cours d’une journée d’études placée sous la thématique de «Innovation dans l’inspection et le suivi des installations routières et aéroportuaires».
«344 km de nouvelles routes ont été mises en service au cours de l’année 2021», a déclaré le ministre lors de cette journée d’étude, précisant que 36 installations techniques sont également entrées en fonction.
Le ministre a affirmé que cette performance a été réalisée en dépit d’un manque en termes de budget. «Malgré le manque de budget, nos services décentralisés, représentés par les Directions des Travaux Publics et l’algérienne des autoroutes, ont livré et mis en service au cours de cette année 344 km de nouvelles routes et 36 installations techniques», a affirmé M. Nasri. Le ministre a fait savoir, par ailleurs, que des pistes d’une longueur de 1.385 km ont été ouvertes et 504 km de routes ont été goudronnés dans le cadre de la sécurisation et de l’aménagement des frontières terrestres. Concernant le volet lié à l’entretien des routes, 2 000 km ont été revêtus, dont 430 km de routes nationales, 590 km de routes de wilayas, et 970 km de routes municipales, en plus de la pose de panneaux sur 20 000 km de routes, et de la réalisation du processus d’expertise et d’entretien au niveau de 66 installations techniques, a détaillé le ministre. Le membre du gouvernement a affirmé aussi que le secteur travaille pour la mise en œuvre d’un important programme qui comprend l’achèvement et la modernisation des autoroutes et de leurs voies de sortie, le doublement des routes ainsi que la réalisation des routes de contournement d’une longueur de 2 542 km, en plus des 3 890 km dans le cadre du programme de sécuriser et développer les frontières terrestres, a précisé le ministre.
Dans ce contexte, M. Nasri a souligné la nécessité de maîtriser les projets de manière «efficace et sans faille» afin d’assurer la qualité à tous les niveaux, soulignant que le secteur est «un vecteur de développement économique et social».
Il a également appelé les représentants des institutions publiques et privées activant dans ce domaine à élargir leurs projets à la hauteur de leurs capacités et de l’expérience acquise, et à exporter leurs services vers d’autres pays, notamment africains.
Samir Hamiche
