Le développement des startups en Algérie a enregistré une importante croissance au niveau du continent africain. Cet exploit est rendu possible grâce aux efforts consentis par les autorités au cours des dernières années.
L’Algérie qui a abrité, hier, à Alger, la deuxième édition de la Conférence africaine des startups, a occupé la deuxième place en Afrique en termes de développement et de croissance des startups, selon un classement mondial rendu public en 2023. C’est ce qu’a indiqué Wissam Boudoumi, conseillère au ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale. Elle a précisé que ce classement prend en compte la taille et le nombre des startups en activité, ainsi que la diversité de leurs domaines dans lesquelles elles exercent. Mme Boudoumi a affirmé dans ce sillage que les startups ont des activités dans plus de 20 domaines différents. L’intervenante a affirmé aussi que « ce classement mondial a mis en avant une vision sur l’environnement algérien de développement des startups en termes du nombre et de la qualité de ces sociétés émergentes ainsi que les efforts consentis par l’Etat pour développer ce secteur ».
Concernant la deuxième édition de la Conférence africaine des startups, qui se tient du 5 au 7 décembre, elle a précisé que cette nouvelle rencontre constitue une continuité des efforts de la première édition tenue en décembre de l’année 2022, et ce, dans le cadre de la coopération africaine. « Cette nouvelle édition se penchera sur les nouvelles préoccupations des startups dont le financement, leur rôle dans le développement économique ainsi que la création de nouvelles opportunités pour le secteur du travail sur le continent africain », a-t-elle détaillé. Pour ce qui est de la participation, l’intervenante a souligné la présence de 10 000 opérateurs et plus de 30 pays africains en plus de 150 experts du secteur de l’innovation ainsi que plus de 200 investisseurs venus de plusieurs pays africains, européens et de l’Amérique du Nord. Elle a précisé que 13 ateliers sont au programme de cette rencontre durant lesquels les entraves et les problèmes rencontrés par les startups en Algérie et en Afrique seront examinés.
L’invité de la radio espérait que les travaux de cette rencontre aboutissent à poser la pierre angulaire de la création d’un fonds africain qui a été approuvé lors de la première édition de l’année passée. « L’objectif de ce fonds africain est de mobiliser des financements au niveau du continent au profit des petites entreprises et de créer un secrétariat général et permanent à l’issue de cette conférence », a-t-elle ajouté. Mme Boudoumi a énuméré ensuite les actions mises en œuvre en Algérie pour développer le secteur telle que la création d’un fonds national pour les startups afin d’accompagner les jeunes entrepreneurs ayant obtenu le label «startups». Elle a souligné l’adoption récemment d’un nouveau mécanisme de financement participatif fiable appelé Crowdfunding. Selon elle, ce mécanisme vise à attirer un plus grand nombre d’investisseurs et d’accompagner les petites entreprises qui n’ont pas obtenu de financements d’autres parties.
Mohand S