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Industrie automobile : vers la réactivation du projet de Nissan à Oran

Après la reconduction de l’accord entre Nissan et le groupe Hasnaoui, pour l’importation et la distribution de voitures de cette marque japonaise en Algérie, l’heure est aux préparatifs pour la réactivation du projet d’assemblage qui a été prévu en 2019 avant d’être gelé.

Le constructeur automobile japonais Nissan tient à produire des voitures en Algérie. C’est à Oran, que ce groupe nippon a jeté son dévolu pour implanter un site d’assemblage en partenariat avec le groupe Hasnaoui.
Ainsi, après l’installation, il y a neuf ans, de Renault production Algérie, et l’ouverture imminente de l’usine Fiat du groupe Stellantis, c’est au tour du constructeur automobile japonais Nissan de se projeter de s’implanter pour produire des voitures dans la deuxième ville du pays.
Nissan, qui compte des usines de production en Afrique du Sud, en Égypte et au Kenya, compte s’installer sur le marché algérien. L’usine, prévue dans la capitale de l’Ouest, permettra la création de milliers d’emplois.
Plusieurs modèles sont prévus pour être fabriqués sur place.
Nissan propose sa nouvelle gamme des meilleurs modèles, dotée d’une technologie innovante.
L’usine compte fabriquer des véhicules compacts (segments B et C), mais aussi des pick-up.
Nissan escompte ensuite exporter les véhicules produits en Algérie, mais aussi des pièces de rechange.
Le groupe Hasnaoui est le distributeur officiel des véhicules Nissan depuis près de 29 ans.
En attendant le lancement de ce site d’assemblage, Nissan Algérie a eu récemment un agrément pour activer dans les opérations d’importation et de distribution au même titre que 23 autres marques.
Nissan Algérie est chargé de la distribution de véhicules particuliers et utilitaires légers et d’en assurer le service après-vente sur l’ensemble du territoire national.
Cet opérateur compte 4 succursales, ce qui lui confère une couverture optimale.
La marque est riche de sa gamme de véhicules robustes et fiables, ayant fait leurs preuves depuis des années, tel que, La Sunny, Micra, Navara, Qashqai, X-trail sans oublier le Nissan Patrol qui a bénéficié de développements en Algérie, répondant aux conditions du terrain.
En 2019, ce constructeur japonais et son distributeur local, le groupe Hasnaoui, ont conclu un accord pour la construction d’une usine automobile en Algérie pour un montant de l’investissement de 160 millions d’euros.
L’usine devait entrer en production en 2020, avec une capacité initiale de 63.500 véhicules.
Mais avec le changement opéré en Algérie dans le secteur automobile, ce projet a été gelé.
Les pouvoirs publics affichent désormais leur volonté d’instaurer une politique visant à encourager une vraie industrie automobile.
Lors du lancement officiel, il y a quelques jours, de la marque chinoise Chery, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a déclaré que le gouvernement compte aller «vers une véritable industrie automobile».
«L’année 2024 sera celle du décollage de l’industrie automobile en Algérie », a lancé Ali Aoun, assurant que «de grandes marques s’installeront en Algérie durant cette fin d’année et au début de l’année prochaine».
Le ministre a souligné que «seules les marques ayant répondu aux conditions fixées seront autorisées à exercer».
L’installation de constructeurs d’automobile en Algérie contribuera, selon le ministre, à «faire baisser la pression sur la demande».
Il a appelé les 34 concessionnaires ayant obtenu leurs licences d’entamer la commercialisation de leurs marques avant la fin de l’année, au risque de se «voir retirer leur autorisation».
Imad T

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