Interpellés dans plusieurs quartiers : 149 subsahariens rapatriés vers leurs pays d’origine
En séjour illégal en Algérie, très précisément dans des cités et plusieurs localités de la ville d’Oran et de sa périphérie, quelque 149 ressortissants de différentes nationalités africaines, notamment des pays du Sahel, viennent de faire l’objet de rapatriement vers leurs pays d’origine.
Ces derniers sont composés de 120 hommes, 24 enfants et 5 femmes. Cette opération, qui n’est pas première de son genre, a été menée conjointement par les services municipaux d’Oran, des services du bureau d’Oran du Croissant Rouge algérien, des représentants des services de l’action sociale, de ceux de la santé et des représentants de l’habitat. Elle a été encadrée par les services des deux corps de sécurité représentés par la gendarmerie et la sureté nationale. D’importants moyens logistiques ont, à cet effet, été mobilisés et déployés, en l’occurrence 5 bus mis à la disposition de cette opération, déployés au niveau du centre de transit de Bir El Djir, localité située à l’est immédiat du chef-lieu de la wilaya d’Oran. Les immigrants clandestins en question ont pris le départ vers le point de chute finale, à savoir le centre de transit du Sud du pays avant qu’ils ne soient dispatchés vers leurs pays respectifs. La lutte contre l’immigration clandestine se poursuit de plus belle. Dans une opération récente, près de 200 ressortissants de différentes nationalités africaines ont fait l’objet de rapatriement vers leurs pays d’origine, du Sahel en particulier. Ces derniers ont été transportés, dans les meilleures conditions, d’Oran vers le point de regroupement final, le centre de transit de Tamanrasset, situé à l’extrême sud du pays. C’est à partir de ce centre que ces immigrants sont récupérés par les services respectifs de leurs pays en charge de cette problématique en prenant en compte les conventions ratifiées par l’Algérie et les pays subsahariens dont le Niger. Il s’agit en majeure partie des africains entrés et séjournant clandestinement en Algérie, ayant élu lieux de prédilection des quartiers populaires de la périphérie d’Oran, comme El Hassi, Coca et Rocher, dans la partie ouest de la ville. En opérant de telle sorte, l’Algérie met en œuvre les conventions internationales garantissant la dignité humaine en luttant contre la traite humaine, la mendicité et les aventures incertaines entrant dans le cadre de l’immigration clandestine vers la rive sud de l’Europe. L’objectif de rapatriement est de faire face à la traite humaine dont font l’objet des dizaines d’enfants et des femmes, en plus de leur épargner de verser dans la criminalité représentée à hauteur de 50% d’immigrants clandestins.
Yacine Redjami
