A la une

J-13 de l’élection présidentielle : la campagne atteint sa vitesse de croisière

Aujourd’hui, le président de la République animera son deuxième meeting de campagne. Il a choisi Oran comme destination. Le président candidat est très attendu. Pas seulement par l’opinion algérienne. Les médias et les politiques du monde entier prêteront une oreille attentive à son discours d’Oran.

A J-13 de l’élection présidentielle, la campagne électorale a pris sa vitesse de coursière. Les candidats Aouchiche et Hassani impriment un rythme plus soutenu à leurs équipes de campagne, les nombres de wilayas visitées journellement sont passés, depuis avant-hier, de deux à trois. Les activités de proximité sont de mieux en mieux organisées et les candidats prennent à mesure qu’avance la campagne de la confiance. Leurs débats avec les citoyens sont plus intenses, de sorte à ce qu’on ne ressente plus aucune hésitation dans leurs réponses. On aura constaté une grande maîtrise de certains sujets, une volonté de ne pas tomber dans le populisme et une distance mise entre les candidats. On ne critique pas le programme de l’autre. Les candidats se satisfont d’exposer le leur, le défendre, sans aller chercher l’erreur dans les solutions proposées par leurs adversaires.

La campagne des deux candidats de l’opposition est, à ce jour, exemplaire. Tout comme l’est aussi celle de l’équipe de campagne du président-candidat. Une multitude de chefs de partis ont investi le terrain pour porter le message de Abdelmadjid Tebboune. A l’exception du ministre de l’Intérieur, détaché pour cette mission, et directeur de campagne, aucun autre membre du gouvernement n’est mêlé de près ou de loin à la promotion de la candidature du président de la République en exercice. Cette précaution a évacué toute politique probable et l’on n’ose pas parler d’utiliser les moyens de l’Etat pour faire campagne. Ce sont donc, principalement les moyens des partis politiques qui sont engagés. A ce propos, le nombre impressionnant d’activités de proximité et de meetings organisés par les soutiens du président-candidat place Abdelmadjid Tebboune à un niveau de visibilité bien plus important.

Cette campagne a été marquée par de nombreux moment de pure joie populaire suscitée par les candidats eux-mêmes. Les citoyens-électeurs sont autant sensibles au discours des prétendants à la magistrature suprême qu’à la magie que dégage toute campagne électorale marquée par la sérénité. Il eut donc des instants magiques qui demeureront imprimés dans les mémoires des militants, des accompagnateurs des candidats, comme des candidats eux-mêmes. On retiendra dans cet ordre d’idée, le seul meeting animé par Abdelmadjid Tebboune. l’homme a fait faire à la campagne un bon en avant. Ses propositions ont été longuement commenté et son propos sur la Palestine a eu un écho international. De fait, la campagne électorale pour la présidentielle en Algérie a eu un écho mondial. De mémoire d’Algérien, cela n’a pas été le cas depuis l’ouverture démocratique. En tout cas, on ne parlait pas, à l’époque, de l’Algérie comme d’une économie émergente et une puissance géopolitique qui compte. La campagne électorale a permis aux Algériens de voir le poids réel de leur pays.

Aujourd’hui, le président de la République animera son deuxième meeting de campagne. Il a choisi Oran comme destination. Comme sa première apparition publique dans cette campagne qui a eu lieu à Constantine, le président candidat est très attendu. Pas seulement par l’opinion algérienne. Les médias et les politiques du monde entier prêteront une oreille attentive à son discours d’Oran.

Anissa Mesdouf

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page