L’entreprise dans la dynamique de la Transition énergétique, c’est en effet, le thème de la conférence organisée hier à Alger par la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen (CAPC).
Intervenant lors de cet évènement, le président de la CAPC, Sami Agli estime que les entreprises algériennes ont un rôle central à jouer pour faire face aux défis de cette transition énergétique.
«Ces défis sont aussi autant d’opportunités de renforcer le leadership international des entreprises algériennes vers une Afrique Sub-Saharienne qui ambitionne de développer 30 GW de solaire à horizon 2025», précise l’intervenant qui dira encore qu’il s’agit d’impulser une véritable dynamique du tissu économique local et faire émerger à terme des champions locaux qui partiraient à la conquête de l’Afrique où des opportunités sont réelles et abordables pour nos entreprises.
Pour M. Agli, le secteur de l’énergie a toujours été le socle de l’économie nationale et l’Algérie restera certes pendant encore plusieurs décennies un acteur majeur sur le marché des hydrocarbures mais les différents chocs pétroliers ont démontré que ce modèle économique n’est pas viable à long terme et que nous devons dès maintenant réfléchir à l’après-pétrole. Les entreprises algériennes, souligne le président de la CAPC, ont un rôle central à jouer pour faire face aux défis de cette transition énergétique.
«Ces défis sont aussi autant d’opportunités de renforcer le leadership international des entreprises algériennes vers une Afrique Sub-Saharienne qui ambitionne de développer 30 GW de solaire à horizon 2025» indique-t-il. Il s’agit, selon lui, d’impulser une véritable dynamique du tissu économique local et faire émerger à terme des champions locaux qui partiraient à la conquête de l’Afrique où des opportunités sont réelles et abordables pour nos entreprises. Le même responsable a souhaité dans son discours, voir émerger des dizaines de champions économiques, d’entreprises nationales de grande envergure dans tous les segments du secteur des énergies renouvelables : le solaire photovoltaïque et le solaire thermique, l’éolien, la biomasse, la géothermie. «L’enjeu dans l’amélioration de l’attractivité du marché algérien doit être la prospérité et la compétitivité des entreprises algériennes dont l’engouement, pour les énergies renouvelables et les différentes activités du secteur de l’énergie est considérable», a-t-il souligné.
L’industrie des énergies renouvelables algériennes qui reposent sur des matières premières inépuisables doit démarrer sur de bonnes bases. Cet événement, rappelons-le, marque le lancement d’une réflexion de fond sur le rôle de l’entreprise dans la nouvelle politique énergétique nationale et se veut comme un espace de débat fructueux dans une conjoncture internationale caractérisée par plusieurs éléments. Il s’agit entre autre de la véritable mutation vers le renouvelable, ce qui engendrerait une baisse de l’utilisation de gaz naturel, des coûts des énergies renouvelables en baisse continue et aussi de l’émergence des technologies de communication participant à la maîtrise de l’énergie. Cette évolution participe activement à la dynamique de réduction de la consommation énergétique dans les gestes de tous les jours.
Noreddine Oumessaoud