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Message du président Tebboune à l’occasion de la Journée nationale de l’Imam:
«La contribution des mosquées à la nation est forte»

Le Président de la République s’est dit convaincu de la «forte contribution des mosquées, grâce aux moyens et à l’intérêt qui leur sont accordés par l’Etat, à l’exhaussement du niveau des membres de la Nation en fidélité au serment fait aux Chouhada et moudjahidine».

Le Président de la République a réitéré, ce jeudi, son appel aux Algériens pour renforcer l’Algérie nouvelle. Dans un message à l’occasion de la Journée nationale de l’Imam, lu en son nom par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi lors des festivités officielles marquant la célébration de cet événement, le chef de l’Etat n’a pas manqué de retracer le parcours du pays, ces deux dernières années. Il a à ce propos relevé que l’«Algérie nouvelle qui a parachevé l’édification de ses institutions, a encore besoin de tous ses enfants pour faire face aux défis nationaux et internationaux, présents et à venir».
Il convient de relever que dans son message, le chef de l’Etat est revenu aux «évènements et circonstances difficiles» qu’a connu le pays cette année, affirmant que l’Algérie avait réussi à les «surmonter grâce à notre profonde foi en Allah le Tout-Puissant et la mobilisation de toute la société à la faveur d’un élan de solidarité et d’entraide qui lui a permis de sortir de ces épreuves difficiles encore plus soudée». Une manière d’installer la dimension rituelle et l’apport de la foi dans le vécu quotidien des Algériens. A ce propos justement, il a noté la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de sa souveraineté nationale. pour le chef de l’Etat, c’est là «une occasion pour rappeler à la société dans toute sa composante, notamment aux jeunes, les sacrifices des parents et des aïeux et les épopées des martyrs et des moudjahidine». Le Président Tebboune a évoqué, dans ce sens, le «défilé grandiose du cinq juillet dernier», un évènement qui a, a-t-il dit, «reflété la grandeur de ce pays» et permis aux Algériens de «contempler la puissance de notre Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN)».
Le Président de la République s’est dit convaincu de la «forte contribution des mosquées, grâce aux moyens et à l’intérêt qui leur sont accordés par l’Etat, à l’exhaussement du niveau des membres de la Nation en fidélité au serment fait aux Chouhada et moudjahidine». A propos de la Journée nationale de l’Imam, Abdelmadjid Tebboune insistera sur l’(obligation de la société à «rendre hommage à l’Imam et marquer la reconnaissance de l’Etat pour la place qu’il occupe et sa valeur au sein du système social du pays». Il rappellera, à cet égard, les contributions de l’imam qui a «protégé, aux côtés des enfants fidèles, les valeurs de la Nation des tentatives d’aliénation».
Affirmant que «l’institution d’une journée de l’Imam traduit le sens de reconnaissance, d’authenticité et de loyauté», le chef de l’Etat a mis en évidence l’anniversaire du décès de Cheikh Sidi Mohamed Belkebir. Le président de la République a souligné que le choix de cette date pour célébrer la Journée de l’imam «se veut une autre reconnaissance du mérite de cet érudit». «L’apport de Cheikh Sidi Mohamed Belkebir, qu’Allah ait son âme, est le prolongement du legs scientifique de l’Emir Abdelkader, Ahmed Tidjani, Sidi Boumediene Al-Ghouth, Al-Maghili, Al-Akhdari, Abderrahmane et-Thaâlibi, Benbadis, Atefiche, Al-Maqqari et bien d’autres éminents imams que comptent les pages de l’histoire scientifique et culturelle de l’Algérie et de plusieurs pays musulmans auxquels leurs mérites scientifiques se sont étendus», a-t-il poursuivi.
Pour le Président de la République, la célébration de cette journée «en ce lieu béni qui abrite le mausolée du compagnon du Prophète (QLSSSL) Okba Ibn Nafaa El Fahri (qu’Allah l’agrée) est la preuve édifiante que son legs scientifique et spirituel n’est pas rompu». Une volonté de demeurer en contact avec la spiritualité de la civilisation islamique, en laquelle «cette terre bénie demeurera fidèle aux valeurs de notre sainte religion. Une religion que nos pères et grands-pères avaient adoptée et qui leur a permis d’apaiser les haines et les discordes, laissant place à l’entente et à la conciliation», a insisté le chef de l’Etat. «Mus par une foi inébranlable, nos aînés s’en sont allés répandre le message de l’Islam à l’humanité entière. Notre glorieuse histoire est témoin des conquêtes du grand Chef Tarik Ibn Ziad et du savant réformateur Abdelkrim el Maghili et bien d’autres», a-t-il soutenu.
Yahia Bourit

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