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Campagne électorale pour les Législatives:
La dernière ligne droite

À quelques jours de la fin de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin courant, les candidats ont insisté ce weekend, lors de leurs différentes interventions, sur l’impératif de relever les défis économiques, sociaux et de développement et de mettre sur pied une nouvelle Assemblée nationale populaire.

Au 17ème jour de la campagne électorale, ils ont souligné que ces objectifs doivent être dans l’intérêt exclusif du citoyen. Un plaidoyer pour la révision des lois qui sont à contre sens de l’intérêt du pays a été lancé à partir de la wilaya de Annaba par le secrétaire général du parti El Karama, Mohamed Daoudi. Il a affirmé que les élections législatives constituaient une opportunité pour la «révision des lois qui ne sont pas en faveur des intérêts du pays». Il a ajouté que son parti allait œuvrer, en cas de victoire, pour la proposition de la révision d’un certain nombre de lois qui «avaient été faites, sur mesures, dans le but de dilapider les richesses du pays et être au service d’une caste qui voulait s’accaparer les acquis du pays et du peuple».
Par ailleurs, la nécessité d’améliorer le climat des affaires, pivot pour l’édification d’une économie «forte et diversifiée» pour le pays, est le contenu de l’appel lancé par le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri. Depuis la wilaya de Blida, le chef du MSP a souligné l’impératif d’assurer la sécurité alimentaire et permettre au pays d’avoir une économie forte. «La force et la souveraineté de tout pays se construisent sur une économie «forte», en réalisant la sécurité alimentaire, qui passe par l’assurance de la paix et de la stabilité, éléments «très importants» pour les investisseurs étrangers qui entendent s’installer dans un pays donné», a-t-il déclaré.
Le président du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a, pour sa part, appelé pour un dialogue à plusieurs niveaux. Intervenant vendredi dernier lors d’un meeting populaire qu’il a animé dans la wilaya de Mostaganem, il a appelé à «un dialogue national politique, économique et social auquel est impliqué le peuple». Il a affirmé que «le Front El-Moustakbel s’emploie, à travers sa participation à cette échéance, à engager un dialogue national politique, économique et social en vue de rapprocher les idées et de développer une vision globale d’un projet dans lequel sera impliqué le peuple», a-t-il précisé. Pour le chef du parti, ce projet «contribuera à l’unification des forces nationales et à l’association de la volonté populaire dans chacune de ses stations, à travers le changement des mentalités et la forte participation aux élections législatives du 12 juin courant», fustigeant «tous les appels au boycott qui visent l’unité nationale et l’affaiblissement des institutions».
De son côté, le président du parti El Wassit Siyassi, Ahmed Laroussi Rouibate a affirmé que l’édification de l’Algérie nouvelle est tributaire d’une compétition politique loyale. Intervenant depuis la wilaya de Tipaza, il a affirmé que la «seule option» pour l’édification de l’Algérie nouvelle consistait en «la concurrence politique loyale». Il a précisé que les prochaines échéances seront «une occasion pour bâtir une Algérie nouvelle et rompre avec les anciennes pratiques de l’argent sale, du népotisme et des allégeances aux personnes», saluant par ailleurs le Hirak du 22 février qui s’est révolté pour opérer le changement escompté.
La nécessité de sensibiliser le citoyen pour qu’il exerce son droit de vote, s’exprime et choisisse ses représentants à la prochaine Assemblée populaire nationale est le plaidoyer du président du Front national algérien, Moussa Touati. Intervenant dans la wilaya d’El Bayadh, il a souligné, dans ce cadre, l’importance d’élire les représentants du peuple parmi les candidats intègres et compétents «afin de servir le pays et le citoyen», soutenant que son parti «prône la construction et la défense du pays, l’intensification et la synergie entre les composantes du peuple comme il œuvre à porter haut la voix du citoyen».
De son côté, le président du Mouvement «El-Bina», Abdelkader Bengrina, a évoqué la réconciliation nationale qu’il faut promouvoir, a-t-il plaidé à partir de la wilaya de Médéa. Appelant à faire la «promotion de la réconciliation nationale», il a estimé que le «pays a besoin de panser définitivement les plaies du passé». Il a aussi appelé, dans ce cadre, à «promouvoir la charte portant réconciliation nationale, afin d’enterrer, à jamais, les haines et les douleurs du passé et panser définitivement les plaies et les blessures occasionnées par la décennie noire». Pour Abdelkader Bengrina, tourner la page de la décennie noire nécessite de faire la promotion de la réconciliation nationale. «La promotion de la réconciliation nationale nous permettra», a-t-il expliqué, de tourner cette page douloureuse et d’éviter l’émergence de nouvelles haines qui pourrait mettre en péril la stabilité du pays et la cohésion de la société».
Samir Hamiche

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