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Durant les 5 dernières années : Sonatrach a effectué 163 forages aboutissant à 80 découvertes

L’Algérie va célébrer le 24 février prochain le 53e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et abritera le 7e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qui se tiendra à Alger du 29 février au 2 mars.

À la veille de ces deux rendez-vous, le directeur central des Ressources nouvelles à Sonatrach, Youcef Khanfar, a fait le bilan des réalisations dans le secteur énergétique de ces dernières années. Lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, il a énuméré le nombre de découvertes réalisées par le groupe au cours des 5 dernières années. Il a précisé qu’au cours de cette période, Sonatrach a réalisé 163 forages permettant d’avoir un total de 80 découvertes. « Nous avons effectué 163 forages durant les cinq dernières années donnant lieu à 80 découvertes, soit un taux de réussite de près de 50% », a-t-il précisé.
Il a affirmé que l’Algérie doit relever le défi de maintenir sa production de gaz brut pour satisfaire le besoin interne et honorer ses engagements avec les clients étrangers. « La moyenne de production de gaz brut en Algérie est de 130 milliards de mètres cubes annuellement et notre challenge est de maintenir ce niveau au-delà de 2030, non seulement pour répondre aux besoins de la consommation en interne, mais aussi se maintenir sur le marché gazier international en tant que fournisseur fiable, notamment envers notre marché traditionnel, l’Europe et pourquoi pas au-delà », a-t-il déclaré.
M. Khanfar a indiqué dans ce cadre que la partie la plus importante dans le secteur des hydrocarbures reste l’activité Amont, c’est-à-dire l’exploration et le développement. Rechercher de nouveaux gisements pour, au moins, maintenir le même niveau de production, mais surtout répondre aux besoins allant crescendo, demeure un challenge majeur, poursuit le responsable. Pour relever ce défi, ajoute l’invité de la Radio nationale, « Sonatrach prévoit d’investir 50 milliards de dollars, entre 2024 et 2028, dont 70% vont à l’activité amont », a-t-il ajouté. M. Khanfar a fait savoir que « sonatrach est en négociation avec plusieurs grands partenaires étrangers, notamment les compagnies américaines, sur différents » périmètres, précisant que des « signatures de contrats dans le secteur des hydrocarbures sont prévues d’ici la fin de l’année en cours si les négociations aboutissent ».
À une question sur la nationalisation des hydrocarbures, il a affirmé que la souveraineté d’un pays est liée à sa souveraineté à l’énergie qui est à la base toutes les industries. Il a indiqué que « Sonatrach garde sa souveraineté sur le plus grand gisement notamment celui de Hassi R’mel et de Hassi Messaoud qui fournissent plus de 45% des hydrocarbures ». Interrogé sur les perspectives liées au gaz naturel, il a indiqué que cette énergie continuera d’exister, compte tenu des besoins en hausse du marché mondial. « Le gaz naturel fera partie du mix énergétique malgré le développement des énergies renouvelables », a-t-il soutenu.
Mohand S

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