Coupe de la CAF:
La JS Kabylie animera la 7e finale continentale de son histoire face au Raja Casablanca
La Jeunesse Sportive de Kabylie disputera la septième finale continentale de son histoire le 10 juillet prochain à Kotonou (Bénin) face au Marocains du Raja Casablanca, qui de leur côté se sont qualifiés aux dépens des Egyptiens du FC Pyramides.
Déjà vainqueurs à l’aller (2-1), les Canaris ont admirablement bien fini le travail ce dimanche, en s’imposant (3-0) dans la deuxième manche, disputée au stade du 5-Juillet (Alger), grâce notamment aux réalisations de Boulahia, auteur d’un doublé (6e / 45e+1), et Souyad, qui avait transformé un penalty à la 37e.
Autrement dit, ce match a été plié dès la première mi-temps, ce qui prouve que les enfants du Djurdjura avaient vraiment pris les choses au sérieux, malgré le score avantageux du match « aller».
C’était surtout en application des consignes de leur entraîneur, le Français Denis Lavagne, qui avait insisté sur la nécessité de « rester humbles » et de « ne négliger aucun détail », au risque de le payer cher, car selon lui, le Coton Sport était malgré tout « une bonne équipe, capable de renverser la situation » si on lui en donnait l’occasion.
C’était d’ailleurs l’objectif des Camerounais à l’entame de la rencontre, mais le but précoce de Boulahia, inscrit dès la 6e minute de jeu, leur avait littéralement scié les jambes, avant que les deux autres buts, inscrits avant la pause, ne les achèvent entièrement.
De leur côté, et forts d’un score cumulé de cinq buts à un sur l’ensemble des deux matchs, les Canaris ont pu gérer tranquillement la fin de rencontre, jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre tunisien.
En finale, prévue le 10 juillet prochain au Bénin, la JSK défiera les Marocains du Raja Casablanca, qui de leur côté se sont difficilement qualifiés face aux Egyptiens du FC Pyramides. En effet, le match « retour », disputé ce dimanche soir, s’était soldé par un nul vierge (0-0), exactement comme au match « aller », il y a une semaine.
Les deux antagonistes ont donc dû recourir aux tirs au but pour se départager. Un exercice délicat, ayant fini par sourire aux Marocains (5-4).