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La marque chinoise d’automobile Chery s’installe en Algérie : une usine de cent mille véhicules par an à la clé

Soulignant que l’année 2024 sera celle de l’industrie automobile en Algérie, Ali Aoun a indiqué que «de grandes marques automobiles avec lesquelles nous négocions actuellement ont affiché leur intérêt pour le marché local».

Le représentant de la marque Chery en Algérie «Auto Leader Company», présent dans 30 wilayas, propose sept modèles de plusieurs gammes et à des prix à partir de 1,99 million de DA.
Lancée, hier, en grande pompe, à partir de la promenade ses Sablettes, la marque chinoise d’automobile Chery devrait être accessible à terme, aux salarié algériens par le biais du crédit auto. En effet, en plus de la commercialisation du produit fini à partir de cette semaine, la première marqua chinoise entend réaliser un projet industriel de construction automobile dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Ce qui rendra ces produits éligible au crédit bancaire, comme le prévoit la réglementation algérienne.
L’usine de Chery Algérie sera d’une capacité préliminaire de 24.000 unités par an. C’est ce que nous apprend un communiqué du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique.
La capacité de production de cette unité progressera significativement pour atteindre les 100.000 véhicules, au bout de la troisième année de son entrée en production.
Le constructeur chinois ne se contente pas du marché algérien, puisqu’il vise, rapporte le même communiqué, le projet d’une plateforme d’exportation vers l’Afrique et l’Europe. Il y a lieu de préciser que tous ces détails ont été présentés lors d’une audience accordée par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun à une délégation de la société Chery, conduite par le Directeur général de la marque en Afrique, Steve Chan et le Directeur de la marque en Algérie, Aimen Cheriet. A cet égard, le ministre a insisté sur le fait que les prix soient accessibles au citoyen algérien, affirmant la nécessité d’accorder un intérêt particulier aux services après-vente et de respecter le cahier des charges, ajoute la même source. Ces prix, justement, ont été révélés par Chery, ce jeudi et oscillent entre 2 millions et 5 millions de DA, avec des finitions de qualité et des motorisations assez puissantes. Il faut savoir que le ministre de l’Industrie, Ali Aoun, et celui du Commerce, Tayeb Zitouni, ont donné, ce jeudi à Alger, le coup d’envoi officiel de la commercialisation des voitures de la marque chinoise «Chery». Soulignant que l’année 2024 sera celle de l’industrie automobile en Algérie, Ali Aoun a indiqué que «de grandes marques automobiles avec lesquelles nous négocions actuellement ont affiché leur intérêt pour le marché local».
De son côté, Tayeb Zitouni a affirmé que le lancement de nouvelles marques automobiles sur le marché national traduisait la volonté du président de la République de mettre au point une stratégie claire à même de jeter les fondements d’une véritable industrie.
Le ministre du Commerce a révélé que 185.500 véhicules seront importés en 2023. Il s’est félicité de la mesure prise par «Chery Algérie» qui consiste à lancer un système d’information permettant de suivre les prix de ses véhicules auprès de tous les distributeurs, le ministre fait état de procédures administratives et judiciaires visant à contrôler les prix afin d’éviter la vente de véhicules par des intermédiaires.
Anissa Mesdouf

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