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La mesure a été prise lors du Conseil des ministres : l’anglais enseigné dès la troisième année primaire

Cette décision, dont le caractère historique ne fait pas de doute, annonce à terme une sérieuse mue du système éducatif national et l’émergence d’une génération d’Algériens multilingues.

L’enseignement de l’anglais sera assuré à partir de la 3e année du cycle primaire. C’est l’instruction donnée par le président de la République au ministre de l’Education nationale, lors du Conseil des ministres qui s’est tenu avant-hier. Pour réussir ce saut qualitatif dans la promotion de cette langue universelle, le chef de l’Etat a ordonné l’ouverture immédiate, dans les écoles normales supérieures (ENS) au titre de l’année universitaire 2023-2024, de la spécialité d’Enseignant d’anglais pour le cycle primaire, en vue de conforter l’enseignement de la langue anglaise à partir de la troisième année. «En vue de conforter l’enseignement de la langue anglaise à partir de la troisième année, Monsieur le président a ordonné l’ouverture immédiate, dans les écoles normales supérieures au titre de l’année universitaire 2023-2024, de la spécialité d’Enseignant d’anglais pour le cycle primaire», explique-t-on dans un communiqué de la présidence de la République. Cette décision, dont le caractère historique ne fait pas de doute, annonce à terme une sérieuse mue du système éducatif national et l’émergence d’une génération d’Algériens multilingues. Car la décision présidentielle n’est pas prise contre l’autre langue étrangère enseignée dans les écoles du pays, à savoir le français, mais vient ouvrir plus l’horizon des écoliers algériens, futurs cadres de la nation.
A propos de cadre de la nation, le président de la République a souligné l’urgence de recruter les titulaires des diplômes de Magistère et de Doctorat. Le Président Abdelmadjid Tebboune a estimé nécessaire de concrétiser sans délai cette proposition du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et approuvée lors du précédent Conseil des ministres, note la même source.
Concernant les dégâts occasionnées lors des dernières intempéries, le chef de l’Etat a ordonné, l’affectation de 10 milliards de dinars, du Fonds des catastrophes naturelles pour l’indemnisation des sinistrés des récentes intempéries et de reloger, dans un délai de 48 heures, tous ceux ayant totalement perdu leurs logements. Le Président a également ordonné «la remise en état immédiate des routes et installations, et la mobilisation de bus pour le transport scolaire dans les zones, actuellement, difficile d’accès pour piétons, jusqu’au retour à la normale dans toutes les zones sinistrées dans un délai qui ne doit pas dépasser une semaine». Il a, en outre, enjoint d»’indemniser immédiatement, aux frais de l’Etat, les pêcheurs ayant perdu leurs bateaux de pêche qui constituent leur seule source de revenu», et décidé l’allocation d’une aide urgente de 20.000 Da à 30.000 Da, au bénéfice des pêcheurs touchés par les intempéries.
Dans le chapitre judiciaire, également abordé par le Conseil des ministres, Abdelmadjid Tebboune a ordonné l’élaboration, dans un délai d’un mois au plus tard, d’un projet de loi sur le Faux et usage de Faux, en vue de remédier à ce phénomène devenu «un comportement sociétal dangereux, au détriment de la majorité des Algériens intègres», a indiqué un communiqué du Conseil des ministres. Le Président de la République a, en outre, ordonné d’inclure dans le projet de loi «les peines les plus lourdes à l’encontre de tout faussaire, quel qu’en soit le degré d’implication dans des affaires, petites ou grandes, touchant aux plus simples aspects de la vie», selon la même source.
Dans le même ordre d’idée, le Président Tebboune a affirmé que le système des pôles nationaux spécialisés dans la Justice avait apporté une plus-value au mode de traitement des différentes affaires. Le Président de la République a également ordonné que cette loi contienne «une précision sur la protection des responsables locaux probes» et définisse «en ses articles les catégories de responsables locaux et de gestionnaires d’entreprises».
Anissa Mesdouf

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