Mostaganem:
La mise en fonction du CHU très attendue
Sept professeurs et huit maîtres assistants sont déjà désignés par le ministère de la santé et de la réforme hospitalière au futur CHU de Mostaganem dont le statut devant confirmer cette appellation n’a pas encore été signé.
Le dossier se trouve depuis des mois au niveau des bureaux du Premier ministère. En attendant la mise en fonction du futur centre hospitalier universitaire, sis à la cité Kharrouba à Mostaganem et dont les travaux de construction ont débuté il y’a quinze ans, lesdits professeurs et assistants travaillent à l’établissement public hospitalier Che Guevara. Rappelons que cet EPH, la clinique mère et enfant et l’hôpital psychiatrique seront intégrés au futur CHU qui entrera en fonction au mois d’octobre prochain, selon ce qui se dit par certains professionnels de la santé. Ce CHU est déjà équipé d’appareils médicaux sophistiqués. Certains travaux ont fait l’objet de réserves qui doivent être solutionnées afin de permettre l’ouverture de ce CHU dit-on. En attendant, ce sont les malades de la région qui sont pénalisés puisqu’ils sont obligés de se rendre à Oran pour se soigner. Les étudiants de la faculté de médecine en font aussi les frais. Aussi, un fait mérite d’être signalé. Il s’agit de l’autonomie de gestion de l’EPH Che Guevara , une fois intégré au CHU, revendiquée par les médecins spécialistes et acceptée par la directeur de wilaya de la santé, et ce pour tenter d’échapper au travail ponctuel, rigoureux, sans faille, et ordonné, exigé dans les centres hospitalo-universitaires. Par ailleurs, une polémique s’est installée au sein du personnel médical et paramédical au sujet des travaux d’aménagement et de rénovation de l’EPH Che Guevara qui date de l’époque coloniale et les services des urgences médicales situés à Tijdit. Certains préconisent de commencer par les services des urgences médicales, après leur transfert au dit EPH. D’autres s’opposent et laissent entendre que la partie qui sera réservée aux urgences ne suffirait à contenir les malades (accidentés de la route, victimes de CBV et autres) et les nombreux accompagnateurs. L’ordre sera perturbé au sein de l’hôpital. Alors, on cherche un palliatif conséquent.
Charef.N
