EDITO

La première des priorités

Dans quelques jours, les écoles de la République rouvriront leurs portes pour accueillir la dizaine de millions d’élèves. Les universités leur emboîteront le pas. L’on attend également la reprise parlementaire, la prestation de serment du président de la République pour un second mandat. Tout ce package formera la rentrée sociale qui, cette année, a été retardée de quelques semaines en raison d’un événement politique majeur. Invités à voter pour l’élection présidentielle, les citoyens ont eu une sorte d’avant-goût de cette rentrée quelques trois semaines avant la date du scrutin. Les débats sur les choix politiques et économiques du pays ont animé une rue algérienne «assommée» par une saison estivale qui, faut-il le dire encore, n’a connu aucun événement malheureux. Les vacances se sont déroulées dans les meilleures conditions possibles. Et la touche politique du mois d’août a, disons-le , apporté le sel et annoncé une rentrée sociale qui est présentement aux portes.
Ce constat appelle une importante remarque: celle de dire que l’action de l’exécutif a été efficace. A tout point de vue, malgré une grande sécheresse, les récoltes céréalières étaient au rendez-vous, la machine économique a bien fonctionné et les spectaculaires distributions de logement du 5 juillet dernier ont attesté de cette efficacité et mis les Algériens dans des dispositions positives, d’autant que la connexion avec la communauté établie à l’étranger, a été, cette année riche en exemples heureux. Les forces de sécurité, tous corps confondus, ont
de leur côté fait leur devoir en protégeant le territoire de la République, malgré un été, disons-le chaud aux frontières est et sud du pays. Le Sahel a connu des ébullitions inquiétantes, sans que cela ne remonte jusqu’aux citoyens. Ce n’est pas évident de surveiller des milliers de kilomètres de frontière. Nos soldats l’ont fait.
Cet ensemble de facteurs positifs amène à croire à une rentrée sociale apaisée et fructueuse pour le pays, tant au plan politique, économique que sécuritaire. En cet automne 2024, il sera dit que l’Algérie a passé un cap important. Les Algériens ont renouvelé leur confiance en leur président, ont abordé leur rentrée sociale avec sérénité et se préparent à une année 2025 passionnante, en tenant compte des engagements électoraux du président de la République. Ce dernier a fait des annonces qui placent le pays au rang de puissance économiquement émergente, militairement crainte et diplomatiquement respectée. A l’interne, on peut lui faire confiance pour soulager le poids du quotidien aux catégories les plus faibles de la société. Cela a toujours été la première de ses priorités. Pour l’heure, les Algériens savent que la prochaine rentrée sociale ne sera pas problématique, c’est l’essentiel pour le moment.
Par Nabil.G

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