EDITO

La réussite au bout du sacrifice

Les dernières décisions prises par le président de la République, gelant les taxes et impôts décidés dans la loi de finances de 2022 ont eu un écho favorable aussi bien au sein des associations, entreprises que chez les citoyens. La flambée des prix qu’a connue le marché en ce début d’année où les prix de certains produits ont été multipliés parfois par cinq à cause d’une politique de taxation dépassent parfois les cent pour cent a, et il faut utiliser le terme, heurté les citoyens qui avaient l’impression d’être les dindons de la farce et devaient prendre sur les frêles épaules toute cette montagne et tout ce poids d’une mercuriale en folie.
De par sa clairvoyance, son souci de défendre les classes moyennes et son sens politique aiguisé, le Président Tebboune a désamorcé un écart qui pouvait être très préjudiciable pour le pays, et il a surtout confirmé par la parole et le geste le caractère social de l’Etat algérien, qui n’a rien d’un slogan creux mais d’une réalité et d’une conviction ancrée au sein des hautes autorités de l’Etat.
La vision présidentielle est encore plus large, puisque lors de la même réunion il a été décidé la levée des restrictions sur les projets d’investissement industriel, permettra non seulement de relancer la production nationale, mais aussi de créer un nombre important de postes d’emploi et ainsi contribuer de manière efficace et effective dans la lutte contre le chômage, et de là renforcer encore plus le pouvoir d’achat pour des centaines de familles algériennes.
Ainsi et que ce soit sur le plan économique ou social, les décisions du président Tebboune auront un impact des plus bénéfiques sur tous les plans et consolideront à coup sur cette relation de confiance entre gouvernés et gouvernants, capable de redonner un nouveau souffle au projet national de la nouvelle Algérie qui remet la valeur du travail au centre des grands changements qu’entreprend notre pays pour relancer la machine économique et ouvrir de nouvelles perspectives capables de placer l’Algérie comme un pays émergent et le doter de cette force économique qui peut à terme réussir à casser sa maudite dépendance des seuls rentrées pétrolières et gazières.
L’Algérie doit se reconstruire et construire son économie autrement. C’est vrai que la chose n’est pas aisée et que le chemin est encore long, mais indéniablement nous sommes dans la bonne voie. Avec l’engagement de tous bien des miracles seront possibles, car au fond rien n’est impossible pour un peuple qui a déjà relevé bien d’autres défis à commencer par le recouvrement de son indépendance face à l’une des plus grandes puissances militaires du 20é siècle. Une réalisation que l’on disait pourtant impossible, mais qui a bien eu lieu malgré tous les pessimismes et les doutes semés par les ennemis de la nation.
Par Abdelmadjid Blidi

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