L’ouverture de l’année universitaire 2022-2023 est fixée officiellement pour le 17 septembre prochain. La date a été annoncée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans un communiqué rendu public hier.
Le département ministériel a affirmé «qu’une instruction a été adressée à tous les directeurs d’établissements et responsables des œuvres universitaires pour prendre toutes les mesures afin de réussir la rentrée universitaire de l’année 2022-2023 dont la date est fixée pour le 17 septembre 2022». Le ministère de l’Enseignement supérieur a également souligné la nécessité de «travailler pour revenir à la situation normale qui prévalait avant la propagation de la pandémie du coronavirus», en mobilisant toutes les capacités humaines et matérielles et d’aménager les espaces et en fournissant toutes les exigences en matière de règles d’hygiène. L’instruction du département ministériel de Abdelbaki Benziane a mis l’accent sur le mode d’enseignement qui sera suivi au cours de l’année académique 2022-2023. «L’instruction a mis en avant l’organisation d’activités pédagogiques sous la forme actuelle d’enseignement pour les matières de base et certaines matières horizontales et exploratoires», peut-on lire dans le communiqué. Elle prévoit aussi l’adoption de l’enseignement à distance uniquement pour certaines matières exploratoires et autres matières non essentielles, notamment avec l’amélioration de la situation sanitaire dans le pays, et le non recours au système de groupes sauf dans de rares cas. Le ministère a indiqué que la liberté d’appréciation «était laissée à chaque directeur d’université pour organiser l’enseignement, fixer le début des études en fonction du statut de chaque établissement universitaire, et impliquer les instances scientifiques et leurs composantes». Les directeurs d’établissements universitaires et de services ont été appelés à la «vigilance» et au suivi de l’évolution de l’état de santé de chaque ville universitaire, en contactant les directions de la santé au niveau des wilayas. «L’instruction a également souligné la nécessité d’utiliser les samedis pour l’enseignement, de prolonger le temps d’étude jusqu’à six heures (18 heures) du soir et d’utiliser toutes les structures pédagogiques pour améliorer l’enseignement en présidentiel», a conclu le communiqué.
Mohand. S