«La situation reste catastrophique»
La situation à Ghaza est toujours la même. Autrement dit, elle est toujours catastrophique. Près de 20 jours après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 9 octobre dernier, les Palestiniens sont toujours privés de nourriture et de médicaments. La famine continue de tuer et la situation humanitaire empire, car ces jours de trêve s’ajoutent à des mois de blocus et de privation des nécessités les plus élémentaires pour des êtres humains pour pouvoir vivre.
L’ OMS a dressé sur le sujet un constat alarmant et inquiétant affirmant que « La faim est toujours présente car il n’y a pas assez de nourriture » qui parvient à la population civile dans la bande de Ghaza, depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. « La situation reste catastrophique », rappelle donc l’OMS qui tire la sonnette d’alarme et met en avant tous les dangers qu’ affrontent les civils à Ghaza. Ainsi le terme est dit et de façon claire et ferme. “Catastrophique”, dit tout sur l’enfer que vivent toujours les habitants de Ghaza et notamment les enfants en bas âge qui restent les premières victimes de la barbarie des sionistes.
« La famine n’a pas reculé car il n’y a pas assez de nourriture », rappelle encore l’organisation onusienne en direction de la communauté internationale, qui est appelée à faire plus de pression sur le gouvernement extrémiste sioniste pour assouplir, à défaut de lever totalement, son blocus aux points de passage de l’aide humanitaire . Un engagement pourtant clairement consigné dans les 20 points du plan de paix de Donald Trump, mais que Netanyahou refuse toujours de mettre en pratique, avec cette même volonté de tuer le maximum de Palestiniens.
Netanyahou ne veut pas de la paix. Cela ne souffre d’aucun doute. Son grand objectif est de mettre la main sur toutes les terres palestiniennes que ce soit à Ghaza ou en Cisjordanie. Il se sait couvert par son allié américain et continue son agression à Ghaza. Faire rentrer les camions d’aide humanitaire en nombre suffisant dans l’enclave palestinienne est la dernière chose qu’il consentira à faire. Et pourtant la levée de ce blocus est une urgence absolue, sinon le plan de paix de Trump n’aura aucune signification, car à part ce cessez-le-feu, très fragile d’ailleurs, ce plan de paix est totalement à l’avantage de l’entité sioniste et ne mentionne à aucun moment le droit du peuple palestinien à vivre dans son État. La solution à deux États est ainsi totalement éludée par le président américain.
Par Abdelmadjid Blidi