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La sûreté de wilaya de Mostaganem organise une conférence sur les massacre de mai 1945 et sur la photographie durant la guerre de libération nationale

La cellule de communication et des relations générales de la sûreté de wilaya de Mostaganem que dirige le commissaire de police Rachad Abdelkrim en collaboration avec la direction du musée local du moudjahid a organisé dans l’après midi de mercredi une conférence sur la photographie durant la guerre de libération nationale et son impact sur l’opinion internationale.

A cette manifestation mémorielle organisée dans le cadre de la commémoration du 80 éme anniversaire des massacres du 8 mai 1945 ont assisté des agents et cadres de la police, des gendarmes des douaniers, des pompiers, des scouts et des représentants de la société civile.
Dans une lettre de bienvenue à l’assistance lue par le commissaire, Rachad Abdelkrim, le chef de la sûreté de wilaya a indiqué que cette commémoration de la journée de la mémoire coïncidant avec le 80ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945 s’inscrit dans le cadre du devoir de fidélité des Algériens à l’égard de leurs chouhadas pour mettre en lumière leurs sacrifices. Ainsi, un court documentaire relatant les manifestations populaires de mai 1945, réprimées sauvagement par les soldats, gendarmes, policiers et colons français notamment à Sétif, Guelma et Kherrata où 45000 algériens ont été tués. A Mostaganem , quelques 210 militants du PPA ont été arrêtés selon le moudjahed , Betaouadjine Madani qui intervenait dans le documentaire ensuite ,dans une conférence, le cadre de la direction de wilaya de la jeunesse et des sports, Belgoumidi Mohamed , a fait l’historique de la photographie depuis son avènement en France des 1850, pour entrer en Algérie en 1855, tout en affirmant qu’elle constituait un véritable témoin des situations et des faits passés tout en montrant à l’aide de vidéo de très anciennes photos et dira que les Algériens ont utilisé, il ya plus de 6000 ans des dessins et gravures rupestres , reflétant leur mode de vie. Puis, le professeur Benssenouci Islam est intervenu pour mettre en lumière l’efficacité de la photocopie, durant la guerre de libération nationale (1954-1962) en matière d’information et de sensibilisation de l’opinion internationale. L’intervenant citera le photographie moudjahid Kouaci Mohamed , né en 1922 à Blida et mort a Alger en 1996 considéré comme étant le pionnier à se servir de sa caméra et de son appareil photo dans le maquis pour filmer et photographier des moudjahidines, des combats qu’ils ont menés contre l’armée françaises durant , la guerre de libération nationale. Les films réalisés étaient diffusés dans des pays étrangers . Benssenouci citera d’autres cinéastes et photographes algériens et étrangers ayant servi la cause algérienne tout en vivant dans les maquis aux côtés des moudjahidines. Aussi, le conférencier évoquera le photographe et cinéaste Mostefa Abderrahmane (1947-2024) qui a réalisé un travail mémoriel colossal de son vivant. En effet ,ce cinéaste a réalisé des films documentaires dont : « les enfumades du Dahra, crime de la civilisation » relatant la tuerie par asphyxie de plus de 1200 hommes , femmes dans la vaste grotte (Ghar Frachikh), dans la commune de Nekmaria, située à quelques 80 km à l’est de Mostaganem, commise dans la nuit du 18 au 19 juin 1845 par la soldatesque française commandée par le sinistre et lugubre colonel Pélissier , « Barrage Béni Bahdel, tortures sous l’eau » , « les cuves à vin ». Il a aussi écrit entre autres un livre « les chemins de la mémoire » illustré de photos reflétant des centres de tortures à travers le pays utilisés par l’armée française durant la grande révolution armée de Novembre 1954 et de témoignages des rescapés.

Charef N

 

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