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Face à la hausse des contamination par la Covid-19:
La suspension des cours prolongée jusqu’au 5 février

Cette mesure, pour difficile qu’elle soit, est «juste et appropriée» avait estimé le ministre de l’Éducation nationale, considérant que cette mesure «ne concerne pas uniquement le secteur de l’Éducation nationale, mais la société dans son ensemble». Il y a urgence à stopper la propagation du virus «et permettre la poursuite de la vaccination au niveau des établissements éducatifs», indiquait le ministre.

Les élèves des trois cycles de l’Éducation nationale ne rejoindront pas leurs classes demain, comme annoncé une première fois lors d’un Conseil extraordinaire présidé par le chef de l’État. La suspension des cours dans les écoles primaires, collèges et lycée a été prolongée d’une semaine. Ce sera donc le 5 février prochain, date de la réouverture des établissements scolaires. Cette prolongation de la suspension des cours a été décidée eu égard de la situation épidémique que traverse le pays. une autre prolongation, dans le cas de l’exacerbation de la contamination n’est pas exclue. En attendant, il faut savoir que ce premier prolongement a été décidé en application des instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et l’autorité sanitaire. L’objectif de la mesure consiste à «préserver la santé des citoyens et à les prémunir contre tout risque de propagation du Coronavirus et au regard de la situation épidémiologique qui se caractérise encore par une rapide circulation du virus», rapport un communiqué du premier ministère. La principale recommandation, outre la poursuite de la suspension des cours, aura été de rappeler la nécessité d’intensifier les opérations de vaccination des fonctionnaires et personnels.
Cette mesure, pour difficile qu’elle soit, est «juste et appropriée» avait estimé le ministre de l’Éducation nationale, considérant que cette mesure «ne concerne pas uniquement le secteur de l’Éducation nationale, mais la société dans son ensemble». Il y a urgence à stopper la propagation du virus «et permettre la poursuite de la vaccination au niveau des établissements éducatifs», indiquait le ministre.
Il convient de rappeler qu’avant la suspension des cours, le pays affrontait une forte hausse des contaminations en milieu scolaire. Depuis, il a été constaté une stabilisation autour de 2200 cas par jour. Il faut savoir que le variant Omicron, désormais majoritaire dans les cas d’infection dans le pays, a « assiégé » les établissements scolaires. La réactions des pouvoirs publics a été de réduire la cicatrisation du virus en fermant momentanément les écoles, tout en lançant une quatrième campagne de vaccination. Celle-ci est «la seule issue» à la crise, assure M. Belabed, soulignant que «8 sur un total de 10 cas hospitalisés sont non vaccinés et il en va pour les cas en réanimation qui représentent un taux de 96 % ainsi que ceux en soins intensifs à 100 %». Il faut savoir que la vaccination en milieu scolaire, qui a des résultats très timides, est menée avec le concours du ministère de la Santé. Le département de Benbouzid a mobilisé les staffs médicaux au niveau des établissements éducatifs afin d’assurer les différentes opérations de vaccination. Il reste, cependant, qu’en dépit des efforts consentis par le ministère en matière de sensibilisation à l’importance de la vaccination, les taux atteints restent en deçà des attentes notamment au regard de la virulence du virus et sa propagation rapide.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait souligné l’importance de vacciner l’ensemble des personnels du secteur de l’Éducation, affirmant que la santé des Algériens était une «une priorité absolue». Le propos du chef de l’État est juste et la production localement du vaccin anti-Covid confirme la volonté de protéger la société, sauf que beaucoup d’Algériens semblent tourner le dos à la vaccination, au risque de saturer les services de santé du rant la 4e vague de contamination qui, est de loin, la plus féroce depuis l’apparition de la pandémie en Algérie.
Anissa Mesdouf

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