L’Algérie au Conseil de sécurité: un soutien international pour poursuivre sa contribution en faveur de la paix dans le monde
L’Algérie a bénéficié, à travers son élection au poste de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, d’un large soutien international pour poursuivre sa contribution à l’instauration de la paix et de la sécurité internationales, la défense des causes régionales et internationales, le renforcement de la coopération internationale et la promotion du développement durable, des principes et des objectifs tracés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Le palmarès diplomatique de l’Algérie et ses contributions à trouver des solutions aux crises et conflits régionaux et internationaux, ainsi qu’aux menaces mondiales communes tels que le terrorisme et le crime organisé, lui confèrent le droit de siéger au Conseil de sécurité, ce qui fait de cette victoire le résultat logique d’un consensus international sur l’importance de son rôle sur les plans régional et international.
C’est ce qui ressort des rapports des Nations unies et des organisations internationales des trois dernières années, qui classent l’Algérie comme un partenaire stratégique et un Etat qui contribue pour l’instauration de la paix et de la sécurité.
L’élection de l’Algérie au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025 reflète la solidité de son dossier qui comporte sa vision des relations internationales et se veut une caution des priorités qui y sont définies notamment le renforcement des règlements pacifiques, la consolidation des partenariats, le soutien au rôle des organisations régionales, la promotion de la place de la femme et de la jeunesse dans les processus de paix, et le renforcement de l’efficacité de la lutte internationale contre le terrorisme.
Figurent également parmi les priorités du mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité, celles concernant les pays de l’Union africaine (UA). Elle œuvrera, à cet effet, à activer la demande d’augmentation du nombre de sièges des pays africains au sein de cette instance et contribuera à l’unification de la voix de l’Afrique pour un meilleur plaidoyer en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes.
Cela a été souligné par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune dans de nombreuses occasions, à l’instar de la réunion du Comité des 10 (C10) de l’UA, chargé du dossier de la Réforme du Conseil de sécurité, tenu en février dernier à Addis Abeba, où il a affirmé l’engagement de l’Algérie à « œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix du continent et ses revendications légitimes et réparer l’injustice historique qu’il a subi ».
Dans cette même démarche, le président de la République a plaidé pour le droit légitime du continent à obtenir deux sièges permanents au sein du Conseil de sécurité, et à porter sa part de représentativité au niveau des sièges non-permanents au sein de cette instance de 3 à 5, conformément aux recommandations du « Consensus d’Ezulwini » et de la Déclaration de Syrte.
Une occasion pour plaider en faveur de la réforme du Conseil de sécurité
L’Algérie a fait du processus de réforme du Conseil de sécurité international une nécessité impérieuse pour instaurer un système international plus représentatif, juste et équilibré, comme l’a déjà souligné le Président de la République, au vu notamment du contexte international sensible marqué par des crises diverses et des répercussions portant en elles les prémisses de nouveaux changements dans les rapports de force sur la scène internationale, alors que le continent africain reste exposé à de nombreuses menaces multidimensionnelles et multiformes qui affectent la paix et la sécurité, comme le terrorisme, la recrudescence des guerres, les changements climatiques et les crises alimentaires, énergétiques et sanitaires, le tout exacerbé par la propagation de la pandémie de coronavirus et le conflit russo-ukrainien.
L’engagement de l’Algérie en faveur de la paix, en faisant prévaloir le dialogue, le règlement pacifique des crises et le principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays -les exemples illustrant le rôle prépondérant de la diplomatie algérienne dans les questions régionales et internationales dans ce domaine, sont légion- lui permettra tout au long de son mandat au Conseil de sécurité de poursuivre sa démarche à travers la contribution aux efforts visant la préservation de la paix et de la sécurité internationales, le soutien à la coopération internationale et le renforcement du rôle de l’ONU afin de l’amener à assumer ses responsabilités envers les peuples palestinien et sahraoui.
En outre, l’accès de l’Algérie au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité est également l’occasion d’œuvrer à permettre à la Ligue arabe de retrouver sa place sur la scène internationale et d’assumer son rôle en tant qu’organisation arabe « forte et influente », face aux défis actuels et futurs, au service des aspirations des peuples arabes et pour la stabilité de la région, des questions en faveur desquelles le Président de la République a plaidé lors du Sommet arabe d’Alger.
Lors de sa présence au siège de l’ONU à New York, dans le cadre de la visite qu’il a effectuée sur instruction du Président de la République, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, avait tenu des rencontres intensives avec ses homologues de différents pays et des personnalités onusiennes, au cours desquelles il a mis en avant l’importance majeure accordée par le Président Tebboune au rôle vital de l’ONU, en affirmant qu’il « restera un ardent défenseur de ses efforts pour la promotion des droits de l’Homme, la préservation de la paix et de la sécurité internationales et la promotion du développement durable ».
Il a également réaffirmé l’engagement fort et résolu du Président Tebboune qui a souligné que l’Algérie « assumera cette responsabilité avec dévouement et engagement et contribuera en tant que partenaire responsable et fiable à relever les défis mondiaux en présentant des idées et des initiatives à même de renforcer le rôle de l’action multilatérale dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales ».