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L’Algérie engage une ouverture économique diversifiée sur le monde : un riche partenariat international s’installe

Les contacts, annonces et rencontres au plus haut niveau se succèdent au niveau de nombreux ministères après les visites historiques effectuées par le président de la République à Moscou, Saint-Pétersbourg et Pékin.

Les dernières infos en date révèlent un plan de charge exceptionnellement important dont bénéficie l’industrie minière algérienne. Après les Chinois et leur intention de co-exploiter avec Sonarem le gigantesque site de Gara Djebilet et l’intention ferme d’un géant malaisien d’investir quelques 6 milliards de dollars dans l’aluminium en Algérie, en sus d’autres activités à forte valeur ajoutée, l’on a enregistré, hier, la détermination de deux autres géants, de nationalité russe ceux-là, d’activer dans le domaine des terres rares et des métaux précieux.

C’est le ministère de l’Energie qui en a fait l’annonce, à la suite d’un entretien, par visioconférence, entre Mohamed Arkab et des responsables de ces compagnies minières que sont l’Institut russe pour la recherche minière (Karpinski) et l’entreprise de prospection et de forage (GEOTEC). Retenons que ce premier contact n’est certainement pas un fait isolé. Les Russes savent pertinemment tout l’intérêt que portent la Chine et la Malaisie dans l’investissement dans l’industrie minière algérienne. Ils ont également conscience du poids d’un pays qui montre des ambitions à la hauteur de ses grands moyens financiers et humains. Et le plus important, l’Algérie frappe à la porte des Brics et constitue, à ce titre, une destination idéale pour les investissements. D’autant qu’elle garde de solides attaches économiques avec l’Occident. Carrefour des jeux géopolitiques futurs, l’Algérie est en passe de réussir à faire de sa position stratégique un lieu de confrontation économique entre l’ancien bloc dominant et les pôles émergeants.

D’ailleurs l’enthousiasme non feint du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, sur la solidité des relations politiques entre Alger et Washington et l’appel de son département aux opérateurs US à investir en Algérie, laisse présager d’autres contrats lourds entre des compagnies américaines et leurs homologues algériennes.

Cette perspective est très envisageable notamment après les offensives malaisienne, russe et chinoise. Pour l’heure, avec ces trois pays au moins, les possibilités de partenariat dans pas mal de domaines sont déjà actées et l’échange des expériences constitue déjà une réalité de tous les jours dans beaucoup de secteurs d’activité. Avec ces pays, les autorités algériennes examinent les opportunités de création de partenariats pour la réalisation de projets, pourquoi pas, innovants. Le même élan de partenariat est aussi engagé avec les pays du Golfe, mais aussi avec les pays européens à l’image de l’Italie, l’Allemagne ou le Portugal et d’autres encore.

En attendant, il est très aisé de conclure à une mise sur la rampe de lancement économique. De là à annoncer une prochaine acquisition du statut de puissance émergente, il n’y a qu’un pas que l’ensemble des Algériens souhaitent pour leur pays qui est clairement en train de changer de statut à tous les niveaux et dans tous les domaines.

Nadera Belkacemi

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