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Le Premier ministre lance les services de certification et de signature électroniques:
L’Algérie ira jusqu’au bout de la numérisation

Las stratégie «est mûrement réfléchie, au vu des avantages du numérique notamment en gain de temps et d’effort, en matière de maîtrise des échanges de données, de facilitation des opérations et transactions et d’amélioration des services», a indiqué Abdelaziz Djerad.

La numérisation s’impose à l’Algérie comme une action inéluctable dans le processus de modernisation de l’administration et de l’économie. Le Premier ministre, qui a officiellement lancé, hier, les services de certification et de signature électroniques au Centre international des conférences (CIC) «Abdellatif Rahal», n’entend pas en faire une simple obligation conjoncturelle, mais l’élève au rang de «choix stratégique» de la démarche gouvernementale. L’objectif affiché de l’exécutif à travers son volontarisme consiste dans la garantie de «l’accompagnement du processus de diversification économique et l’investissement dans tous les moyens disponibles». Outre cette approche, en soi, très opportune, le Premier ministre entend faire en sorte à ce que le pays profite des opportunités lui permettant «de s’affranchir de sa dépendance aux hydrocarbures, en s’appuyant sur les micro-entreprises, l’économie du savoir et les startups, étant les nouveaux catalyseurs du développement».
Dans l’allocution qu’il a prononcé lors de la cérémonie, M. Djerad a mis en avant la question du numérique comme «prioritaire et bénéficiant d’un intérêt soutenu» dans les programmes du président de la République et du Gouvernement. La stratégie «est mûrement réfléchie, au vu des avantages du numérique notamment en gain de temps et d’effort, en matière de maîtrise des échanges de données, de facilitation des opérations et transactions et d’amélioration des services», a indiqué Abdelaziz Djerad.
Le Gouvernement œuvre à «la mise en place des mécanismes nécessaires à la protection des données, à la sécurisation et à la fiabilisation des opérations et transactions, devenus les principaux indicateurs du développement économique des pays», a-t-il poursuivi, comme pour signifier la détermination de l’exécutif à ne rien laisser au hasard. L’Algérie ira jusqu’au bout de la numérisation et ce n’est pas négociable avec aucune force politique ou idéologique.
Cette démarche n’est pas nouvelle, mais date du plan national de certification et de signature électroniques vieux de quelques années déjà. Hier, c’était l’accomplissement d’un long processus qui vise, au final à «conférer davantage de fiabilité et de crédibilité aux services électroniques gouvernementaux, établir les responsabilités en matière d’échanges électroniques, préserver la confidentialité des données personnelles et optimiser la performance des structures publiques, en réduisant les coûts et les délais d’impression, de conservation et de délivrance des documents physiques, en vue d’éliminer la bureaucratie», relatent les experts à l’origine du plan en question. Lequel «vise à assurer plus de fiabilité dans l’informatisation des échanges économiques et à faciliter leur flux, à travers la simplification de l’élaboration des documents électroniques et la généralisation du e-paiement dans les échanges commerciaux», a expliqué le Premier ministre.
Le projet est on ne peut plus complexe et vise plusieurs objectifs, dont «l’élaboration d’une identité numérique dont la source serait une autorité de certification électronique fiable». Celle-ci «constituerait une référence de toutes les informations».
Le Premier ministre zoome sur celles échangées en ligne, avec l’intention «de permettre l’utilisation des applications numériques développées et exploitées par des départements ministériels, des instances et des établissements publics et privés en toute sécurité». On aura déduit le soucis de la sécurité du système, pris très au sérieux par les autorités du pays.
Anissa Mesdouf

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