Région

Mostaganem:
Le 67ème anniversaire de la révolution marqué par un riche programme

La célébration du 67ème anniversaire a été marquée dans la wilaya de Mostaganem par des actions sociales, culturelles et historiques.

En effet, dans le cadre de cet évènement, mercredi dernier, 246 familles qui avaient habité pendant longtemps des taudis d’une précarité extrême, formant un bidonville dénommé « Berrais » dans la daïra de Hassi-Mamèche, ont été relogées dans des logements décents. Dans la matinée du 31 octobre, le wali a présidé une cérémonie symbolique de remise d’attestations d’affection de logements, toutes formules confondues, à une trentaine de bénéficiaires des 1413. Ensuite le wali, accompagné du vice P/APW, du secrétaire général de la wilaya, des membres de la commission de wilaya de sécurité, et de la famille révolutionnaire, a visité au siège du théâtre scolaire une exposition riche historique, caractérisées par des photographies de chahids et d’extraits d’écrits, et des armes en rapport avec la guerre de libération nationale et de la lutte menée par l’Emir Abdelkader. Le wali et la délégation qui l’accompagnait qui furent accueillis par la directrice de wilaya de l’éducation nationale ont également écouté des poèmes révolutionnaires, des versets du coran lus par des élèves (apprenants de ce livre sacré) et ont assisté à la présentation d’une pièce théâtrale intitulée « Amar, le héros » jouée par des élèves des deux sexes, mettant en exergue dans un court temps le déclenchement de la guerre de libération nationale jusqu’à l’indépendance. A cette occasion, des retraités de l’éducation nationale ont été honorés et gratifiés de cadeaux. Signalons que des dessins se rapportant à la grande révolution armée du premier novembre 1954, faits par des élèves du primaire et du moyen étaient également exposés. Ainsi, les élèves ont plongé dans le passé par de telles actions. « Un peuple ignorant de son histoire est comme un arbre sans racine » a dit Marcus Gomez. Ensuite, le wali s’est rendu successivement aux douars Hadaidia, Bouganoune et Garouacha dans la commune de Sour, où il a inauguré un réservoir surélevé de 250 mètres cubes destiné à l’alimentation en eau potable de 2800 habitants, d’une station d’épuration des eaux usées, la mise en œuvre du gaz propane pour les chauffages et la cantine de l’école « Guellal Charef ». (221 écoles dans la wilaya bénéficieront du propane) et d’une station d’épuration des eaux usées. Le wali a également visité les travaux d’aménagement de routes au douar Hadadia et donné des instructions pour que l’on vaccine les enfants tous les mardis au centre de santé. Dans la commune de Bouguirat, il a inauguré la mosquée « Benwalid Beraha » et le centre de l’OPGI dans la mise en fonction a débuté avant-hier. Le wali et la délégation qui l’accompagnait ont ensuite assisté à la fête annuelle de Sidi Charef (7ème siècle de l’hégrie) Ibn Sidi Abdellah El Hassani, qui à drainé des dizaines de milliers de personnes dont plus de 300 cavaliers venus de plusieurs wilayas. Le wali et les présents se sont recueillis au mausolée du wali Allah Salah Sidi Charef où des dizaines de talebs (apprenants du coran) récitaient des sourates du livre sacré) à haute voix et la borda du Cheikh El Boussairi, glorifiant le prophète (le salut et la paix sur lui). Le Chef de l’exécutif de la wilaya et ceux qui l’accompagnaient ont suivi le spectacle merveilleux de la fantasia jouée par des groupes de cavaliers. Cette fantasia qui rappelle l’épopée de l’Emir Abdelkader a constitué durant l’époque coloniale, un des aspects de la lutte culturelle contre les tentatives d’actions entreprises par les colonialistes français visant à détruire la personnalité arabo-berbéro-islamique du peuple algérien. A 21 heures, le wali a visité une exposition et à assisté à un gala artistique au parc animalier MOSTA-LAND. Ensuite, il a assisté à la maison de la culture à un spectacle théâtral caractérisé par la présentation d’une pièce mettant en exergue la guerre de libération nationale. Dans la matinée d’hier, premier novembre, le wali, les autorités locales, les membres de la famille révolutionnaire et des citoyens se sont rassemblés au cimetière des chouhadas de Sayada. Là où a eu lieu le dépôt d’une gerbe de fleurs, et la lecture de la fatiha à la mémoire des chouhadas. Ensuite, à partir de ce cimetière, le wali a donné le départ de la caravane de la mémoire, formée d’adolescents et organisée par la direction de wilaya de la jeunesse et des sports sous l’égide du chef de l’exécutif. Cette caravane a ainsi visité la grotte « Ghar Frachikh » dans la commune de Nekmaria, où dans la nuit du 18 au 19 juin 1845, la soldatesque française commandée par le sanguinaire et barbare colonel Pélissier, a tué par enfumades plus de 1200 hommes, femmes et enfants, puis le centre de torture à Sidi Ali que les soldats de la colonisation ont édifiée en 1956. Près de cinq milles patriotes algériens sont tués par les français dans le camp de la mort. Des explications ont été données aux visiteurs des deux endroits historiques..
Charef.N

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