Le ministre de l’Éducation nationale : « L’accélération de l’opération de numérisation permet de réduire l’inégalité »
Les résultats des examens de fin de cycles de cette année scolaire s’annoncent particulièrement prometteuse. Les trois trimestres ont, en effet, été marqués par une tranquillité notable, sans grève du personnel éducatif.
Plus de 826 000 candidats ont entamé, hier, les épreuves du Brevet d’Enseignement Moyen (BEM) qui se dérouleront sur trois jours, dans environ 3 000 centres d’examen à travers le pays. Cet examen représente une étape cruciale avant le baccalauréat, qui aura lieu dans quelques jours, soulignant ainsi son importance dans le parcours éducatif des élèves. Le ministre de l’Éducation nationale, Mohammed Seghir Sadaoui, a donné le coup d’envoi de cet examen au CEM Mohamed-Boudiaf dans la wilaya de Ghardaïa, soulignant que «tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour permettre aux candidats de passer les épreuves de cet important examen final dans des conditions pédagogiques favorisant l’émulation positive, qui participe des mécanismes d’évaluation». Avec la supervision de plus de 240 000 encadrants répartis dans les différents centres, les candidats aborderont dix matières, ayant reçu les assurances de l’Office national des examens et concours (ONEC) que les sujets seront «puisés dans les cours dispensés en classe, selon le programme tracé durant l’année scolaire».
Le ministère a également mis en place des mesures pour aider les candidats à rester sereins. Des psychologues sont présents dans tous les centres d’examen pour offrir un soutien psychologique et aider les élèves à passer ces épreuves dans un environnement apaisé. Sadaoui a également exhorté les candidats à se concentrer sur leur préparation et à ignorer les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux, pour leur permettre de se concentrer efficacement sur leurs révisions. Il a aussi affirmé que l’enjeu pour le secteur de l’éducation est de réduire les inégalités scolaires et de chances et de favoriser l’épanouissement des élèves et l’émergence de la compétence. La généralisation et l’accélération de l’opération de numérisation permet de réduire l’inégalité, de favoriser l’émergence du principe de la méritocratie et d’encourager une compétition juste entre les élèves, a expliqué M. Saâdaoui avant d’appeler les parents d’élèves à inscrire leurs enfants sur la plateforme numérique mise en place par le secteur de l’éducation pour les nouveaux élèves en première année scolaire. Concernant la qualité du système éducatif, le ministre a estimé qu’elle constitue l’un des principaux facteurs permettant de garantir l’égalité des chances et que le secteur s’est résolument tourné vers un avenir où la technologie vise non seulement la performance du système éducatif mais aussi l’épanouissement et la réussite de l’élève. Le secteur de l’éducation poursuit son cheminement vers l’avènement d’un système éducatif de qualité, fortement numérisé, inclusif, innovant et à même de préparer les jeunes à relever les défis de demain, a-t-il fait remarquer. «Nous nous attelons à soutenir par la formation spécialisée les enseignants dans des écoles de formation supérieure, afin de permettre l’émergence d’enseignants compétents», a encore indiqué le ministre.
Les résultats des examens de fin de cycles de cette année scolaire s’annoncent particulièrement prometteuse. Les trois trimestres ont, en effet, été marqués par une tranquillité notable, sans grève du personnel éducatif. Cette stabilité est renforcée par une réforme visant à abaisser l’âge de la retraite pour les enseignants, ce qui pourrait contribuer à un environnement éducatif plus serein et dynamique. Le ministre a exprimé sa satisfaction quant au recul du phénomène de fraude aux examens, attribuant ce succès aux mesures efficaces mises en place pour garantir l’intégrité des épreuves. Grâce à ces efforts, les candidats peuvent aborder leurs examens dans des conditions de sérénité et de confiance.
En somme, le BEM est non seulement un examen final, mais aussi un tremplin vers d’autres succès scolaires. La mobilisation du ministère de l’Éducation et des encadrants pour garantir un déroulement sans accroc de ces épreuves témoigne de l’importance que revêt cette étape dans le parcours éducatif des élèves, et prépare le terrain pour la suite, notamment le baccalauréat, qui est une étape décisive pour l’avenir académique des jeunes. Les échos qui parviennent des quatre coins du pays, font état d’une organisation maîtrisée. La première journée d’examen s’est déroulée dans les meilleures conditions. Les autorités locales ont joué le jeu et aucun incident n’a été signalé.
Le transport dans certaines wilayas, a été mis à la disposition des candidats qui résident loin de leur centre d’examen, de même que la restauration, outre les psychologues qui ont été affectés dans tous les centres pour aider les élèves à passer sereinement les épreuves, affirment les responsables des directions de l’éducation.
Nadera Belkacemi
