EDITO

Le monde face à sa lâcheté et à sa conscience

A entendre les différentes déclarations, un peu partout, à travers le monde, il ne fait aucun doute que la bande de Ghaza est à la veille d’un crime innommable que s’apprête à commettre les sionistes. En Europe et même aux États Unis, plusieurs voix de responsables politiques ont exprimé leur appréhension face à ce qui s’apparente à l’acte final d’une opération barbare déclenchée par le criminel Netanyahou le 7 octobre.
Human Rights Watch a, de son côté, alerté contre «le risque croissant de déplacement forcé, qui constitue un crime de guerre», soulignant que le fait de «forcer plus d’un million de Palestiniens déplacés à Rafah à évacuer à nouveau, sans un endroit sûr où aller, est illégal et aura des conséquences désastreuses». Pour l’ONG, «il n’y a pas d’endroit sûr où aller à Ghaza. La communauté internationale doit prendre les mesures nécessaires pour empêcher de nouveaux déplacements et atrocités».
Le danger d’un crime de guerre et d’un crime contre l’humanité est certes bel et bien posé, mais cette fameuse communauté internationale, à laquelle fait appel l’ONG, n’a pas l’intention de bouger, car dès le début elle a pris fait et cause pour les thèses sionistes et a laissé l’armée d’occupation mener les plus abjects crimes sans sourciller. Pire encore. Et plus que le silence, certaines puissances ont même prêté aide et assistance à cette criminelle armée sioniste.
Aujourd’hui que le bilan des morts palestiniens a dépassé les 28.000, sous le silence assourdissant des grands de ce monde, on ne peut que craindre le pire pour près de deux millions de Palestiniens qui s’entassent dans la dernière ville du sud de Ghaza, à savoir Rafah. Ces familles qui ont traversé des dizaines de kilomètres, dans des conditions inhumaines, pour fuir la barbarie sioniste risquent de vivre à Rafah le pire des cauchemars. Rafah qui était le dernier refuge pour toutes ces familles est en train de devenir le plus horrible des cauchemars qu’un peuple a eu à vivre.
L’humanité est mise face à ses responsabilités et toutes ces victimes sont un cas de conscience pour tous les leaders de ce monde. Personne ne peut plus dire , “on ne savait pas”, car ces crimes durent depuis plus de quatre mois et n’ont fait que devenir de plus en plus monstrueux sans que Netanyahu et des criminels ne soient jamais inquiétés.
Par Abdelmadjid Blidi

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