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Le Président de la République lors d’une allocution à l’occasion du 50ème anniversaire de la création de l’UNPA : le dossier du foncier agricole sera définitivement clos en 2025

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, hier à Alger, que le dossier du foncier agricole sera définitivement clos en 2025.

Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de célébration du 50ème anniversaire de la création de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), le président de la République a indiqué que «le foncier agricole est un problème hérité depuis l’indépendance, mais nous nous attèlerons à clore définitivement ce dossier en 2025». Il a, à cette occasion, appelé le Premier ministre, le ministre des Finances et tous les membres du gouvernement à travailler avec les agriculteurs pour trouver une solution à ce dossier ainsi que «les cadres juridiques devant définir et protéger la propriété foncière».
Le président a rappelé «les décisions et mesures que nous avons prises, et dont nous suivons la mise en œuvre sur le terrain, dont à titre d’exemples: L’augmentation du niveau de subvention de certains produits de base, à l’instar du relèvement du prix d’achat des céréales et des légumineuses auprès des agriculteurs. Le relèvement du taux de subvention des engrais à 50% de leur prix de référence, afin d’atténuer l’impact de l’augmentation de leurs prix sur les marchés internationaux. Le raccordement de dizaines de milliers d’exploitations agricoles et de périmètres agricoles au réseau électrique». Ces mesures ont pour principal objectif «d’accompagner et de soutenir les paysans, tout en ouvrant la voie à la jeune génération d’ingénieurs agronomes à travers les petites entreprises et les start-up, sur lesquels nous comptons pour opérer la transition vers la modernisation du monde agricole et atteindre l’autosuffisance dans les récoltes stratégiques à court terme, notamment le blé dur, le maïs et l’orge».
La numérisation un aspect central souligne «l’importance des données et des statistiques précises en tant que principes de base pour l’élaboration des politiques de développement». Pour ce faire, le Président a «ordonné la réalisation du recensement général de l’agriculture, le troisième dans l’histoire du secteur, dont les premiers résultats nous aideront à économiser du temps et des efforts, pour concrétiser notre vision visant à promouvoir le secteur agricole et à mobiliser les ressources afin d’atteindre le maximum en termes d’indépendance», a indiqué chef de l’État.
Le président a également mis en évidence son engagement pour «la mise en valeur d’un million d’hectares par irrigation, en particulier dans notre Sud, d’ici à 2027, l’objectif étant d’élargir les superficies des cultures stratégiques telles que le blé dur, le maïs jaune et les oléagineux». Pour le chef de l’Etat, «le champ est ouvert aux investisseurs nationaux et étrangers pour adhérer à cette démarche et profiter des facilitations pour concrétiser leurs projets». Le président de la République a souligné, par ailleurs, la nécessité «de fournir des données réelles» dans le secteur de l’agriculture, de poursuivre la modernisation de ce secteur vital, en «assurant une production nationale dans les industries de transformation qui honore le pays, et en évitant
d’exporter les produits agricoles bruts». Après avoir exprimé sa fierté pour les réalisations accomplies dans ce secteur vital, le président de la République a affirmé que les agriculteurs «sont capables d’atteindre les objectifs escomptés en matière d’autosuffisance et de sécurité alimentaire». Le président met en évidence la nécessaire introduction des technologies dans l’acte agricole. «J’ai insisté à maintes reprises sur la dimension stratégique que revêt l’orientation vers la modernisation et l’exploitation des techniques modernes pour la relance de l’agriculture et du monde rural», dira-il.
Pour finir, le président a tenu à «saluer notre jeunesse ambitieuse orientée vers l’investissement dans le domaine agricole, toutes filières confondues, et nous comptons sur l’engagement de ces jeunes, sur leurs compétences et leur spécialisation en sciences et techniques agricoles pour opérer une véritable relance du secteur, reflétant les capacités et les potentialités de l’Algérie, un pays prometteur en plein essor».

Anissa Mesdouf

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