Le chef de l’Etat a décerné la médaille de l’Ordre de mérite national au rang de «Achir», à titre posthume, au défunt journaliste Karim Boussalem.
Pour la première fois dans l’histoire du prix du journaliste professionnel, la 7e édition qui a eu lieu hier, a été rehaussée par la présence du président de la République, qui a personnellement présidé la cérémonie et remis leurs prix à tous les lauréats sans exception aucune. Il y a lieu de noter que le thème de cette édition a été : «l’information entre liberté et responsabilité».
La cérémonie s’est déroulée au Palais du Peuple en présence du président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, du président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche, du général de corps d’Armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), du ministre de la Communication, Ammar Belhimer, ainsi que de membres du gouvernement, de conseillers du président de la République, de hauts cadres et de journalistes. Au cours de cette cérémonie, qui coïncide avec la Journée nationale de la Presse, célébrée le 22 octobre de chaque année, sont distingués les journalistes lauréats de ce Prix qui constitue «une reconnaissance du parcours militant du journaliste algérien durant la Guerre de Libération nationale et un hommage aux professionnels de la presse nationale, aussi bien écrite, audiovisuelle qu’électronique, à la consécration du droit du citoyen à une information objective et crédible».
Il vise également à «promouvoir la production journalistique nationale» et à «encourager la créativité et le professionnalisme dans la presse nationale, en consacrant la culture du mérite», en sus de récompenser les meilleurs articles et reportages de presse réalisés à titre individuel ou collectif en rapport avec le thème proposé.
Concernant les catégories du Prix, elles consistent en l’information écrite (article de fond, critique, éditorial, reportage ou enquête), l’information télévisuelle (reportage, enquête d’investigation, documentaire, d’actualité filmée, l’information radiophonique (émission d’information, reportage, et enquête), la presse électronique (meilleure œuvre d’information diffusée sur le net) et l’illustration (photographie, dessin et caricature de presse publiés par un organe de presse nationale).
Dans la même cérémonie, le président de la République a décerné la médaille de l’Ordre de mérite national au rang de «Achir», à titre posthume, au défunt journaliste Karim Boussalem. Cette distinction intervient «en hommage au défunt qui a voué toute sa vie au service du journalisme et à sa promotion avec abnégation, professionnalisme et probité reconnus par tous dans l’accomplissement de ses nobles missions avec objectivité et neutralité, outre ses contributions précieuses pour l’enrichissement du champ médiatique».
De son côté, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a félicité vendredi la corporation de la presse à l’occasion de sa journée nationale, affirmant son soutien au processus de la presse nationale qui doit être au diapason des défis de l’environnement numérique. «Je félicite la famille médiatique à l’occasion de sa journée nationale, c’est là une journée mémorable où l’on se rappelle le rôle historique de la presse résistante face à la propagande de la colonisation et de ses alliés», a écrit le Premier ministre sur sa page officielle Facebook.
«Tout en réaffirmant notre soutien au processus de la presse nationale pour être au diapason des défis de l’environnement numérique et contribuer ainsi à la consécration du pluralisme des opinions, afin de défendre l’intérêt général et accompagner les politiques de développement, je tiens à adresser mes salutations les plus distinguées aux journalistes, hommes et femmes, en leur souhaitant succès et réussite dans l’accomplissement de leurs nobles missions», a-t-il poursuivi.
Nadera Belkacemi