La visite de prospection effectuée hier par le wali Saïd Sayoud à travers les stations balnéaires de la daïra d’Aïn El Türck, et prolongée jusqu’à celle de Aïn El Kerma, localité retenue pour le coup d’envoi de la nouvelle saison estivale, ce 21 juin, s’est voulue une étape de réglage de certaines incohérences.
L’une d’elle, est celle relative au tarif de 300 Da fixant le prix du parking auto dans la commune de Bousfer plage, et qu’a catégoriquement rejetée le chef de l’exécutif, ordonnant qu’aucun droit de stationnement ne doit excéder les 100 Da. La question des solariums étant elle aussi définitivement réglée suite à leur interdiction pure et simple, ce sont d’une part, l’autorité de l’Etat qui est rétablie, et de l’autre, le citoyen qui retrouve un espace dont il a été privé pour ne pas dire chassé.
Les derniers vestiges des solariums ont disparu du paysage, et c’est ce qu’est venu constater de visu, le wali, Mr Sayoud, mais également pour s’assurer que les instructions et les directives soient respectées à la lettre. Un petit coup de colère du wali est poussé au niveau d’une plage dans la commune d’El Ançor, non loin des Andalouses, à propos d’une grande baraque illicite, érigée sur le sable, indétectable d’en haut, et non signalée par les autorités locales. Mauvaise foi ou erreur de jugement, quel que soit le cas, il a été ordonné son enlèvement immédiat.
Au niveau de la commune d’Aïn El Türck, le wali a mis fin à la polémique naissante et grandissante à propos du garage à bateaux de Cap Falcon, tranchant de manière incisive dans cette affaire, en plaçant l’édifice sous la tutelle de l’APC, tout en ordonnant la régularisation administrative des sociétaires et des propriétaires à bateaux. Il est également mis fin au suspens relatif à l’évacuation sans condition décidée et placardée sur une page Facebook de l’APC d’Aïn El Türck.
L’opération d’expulsion, programmée pour la journée du 06 juin, avait mis les nerfs à fleurs de peau des locataires de ce garage à bateaux. Au niveau de la route de la corniche supérieure, où d’importante opérations d’aménagements ont été opérées, le chef de l’exécutif a émis quelques réserves, dans le sens où, cet axe routier, important de par sa qualité de voie de désengorgement de la circulation et la domination du paysage sur la baie d’Aïn El Türck, ne lui pas été accordée toute l’importance voulue en termes d’embellissement. Certes, des aires de stationnement ont été réalisées, mais cela reste insuffisant.
L’axe doit être rentabilisé touristiquement, c’est le vœu du wali, qui rappelons-le, s’est engagé à transformer le visage de la corniche oranaise et lui redonner surtout son lustre d’antan. Il est normal que les imperfections, parfois inévitables, soient criardes, mais mériteraient que les responsables locaux, en fassent eux aussi, leur cheval de bataille. Pour cette nouvelle saison estivale, la commune d’El Kerma sera à l’honneur, mais cela n’exclut pas, explique le wali, que les communes, à l’instar de Mers El kébir, première étape du périple de la délégation accompagnant le wali, soient toutes aussi prêtes.
Karim Bennacef