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Alors qu’en l’Algérie la gestion de la pandémie demeure sereine:
Le variant Omicron affole la planète

Aucun cas du nouveau variant n’a été annoncé jusqu’à hier. La courbe des contaminations a certes progressé, voire doublé en moins d’un mois, mais cette progression n’est pas considérée comme alarmante. Autour de 200 cas supplémentaires par jour, les hôpitaux ne donnent toujours pas de signes de saturation.

L’apparition du variant Omicron de la Cofvid-19 a créé une situation d’alerte maximum dans la totalité des pays occidentaux. La menace, prise très au sérieux par l’Organisation mondiale de la santé a suscité une attitude de quasi-panique, de sorte à ce qu’on enregistre des réactions souvent disproportionnées des Etats qui donnent l’impression de n’avoir rien retenu des vagues précédentes de la pandémie.
Le Omicron affole les autorités sanitaires de tous les pays dès l’apparition d’un premier cas. Qualifié de bien plus contagieux que le variant Delta, responsable de la dernière vague et celle qui s’amorce présentement en Europe et en Algérie, l’ Omicron est crédité d’ores et déjà d’effet dévastateur sur la santé de la population.
Sans connaître sa véritable dangerosité, les Conseils scientifiques préfèrent jouer de prudence et annoncer le pire, quitte à ce qu’ils soient démentis par une réalité bien moins préoccupante que prévue. Il reste que cet état de faire fait pas mal de dégâts sur les économies de beaucoup de pays. A titre d’exemple, le secteur touristique au Maroc perd 100 millions de dollars du seul fait de la suspension des liaisons aériennes avec l’Europe. Si dans les pays développés la planche à billet et les mesures de soutien de l’économie maintiennent le niveau de vie des populations, il n’en n’est pas de même pour les Etats à faible revenu et fortement dépendant du tourisme, comme c’est le cas pour le Maroc. En Algérie, aucun cas du nouveau variant n’a été annoncé jusqu’à hier.
La courbe des contaminations a certes progressé, voire doublé en moins d’un mois, mais cette progression n’est pas considérée comme alarmante. Autour de 200 cas supplémentaires par jour, les hôpitaux ne donnent toujours pas de signes de saturation.
Tirant les enseignements des trois premières vagues et leur effet direct sur l’économie, les autorités du pays n’entendent vraisemblablement pas céder à la précipitation, malgré un faible taux de vaccination, ce qui expose les Algériens face à la 4e vague, attendue vers la fin du mois de décembre.
Ainsi, contrairement à pas mal d’autres pays, l’Algérie n’a signifié aucune interdiction d’entrée sur le territoire pour les voyageurs de nationalités étrangères. Mais cela n’empêche pas le durcissement du protocole sanitaire. Ainsi, le ministère des Transports a annoncé dans un communiqué qu’à compter d’aujourd’hui, outre les mesures déjà en vigueur que sont les tests PCR et tests sérologiques, le pass sanitaire sera obligatoire pour tous les voyages, de et vers le territoire national, par voie maritime.
Air Algérie de son côté, a révélé, que les voyageurs de plus de 12 ans à destination de la France doivent présenter un test PCR négatif ou un test antigénique négatif de 48 h.
A cela, s’ajoute la recommandation du Conseil scientifique en faveur de la généralisation de l’obligation du pass sanitaire à toute la population. Mais cette mesure n’a toujours pas été prise par les pouvoirs publics qui privilégient la sensibilisation plutôt que la contrainte.
Nadera Belkacemi

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