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Faute de moyens d’emmagasinement:
Les eaux de pluie perdues dans la nature à Aïn El Türck

Certes, « rien ne se perd, tout se transforme », mais allez expliquer aux habitants d’Aïn El Türck, toutes ces pénuries et coupures d’eau potable qui meublent leur quotidien depuis de belles longues années, alors de « Dame nature » est généreuse en averses pluviales, lesquelles, faute de dispositifs d’emmagasinement et de récupération, vont se perdre gracieusement dans la mer et dans les sous-sols.

L’approvisionnement en eau potable de la population d’Aïn El Türck, une problématique connue et reconnue, n’a jamais pu être solutionné de manière efficiente, alors que les alternatives existent et ne réclameraient que peu de moyens techniques et beaucoup de volonté, mais surtout une oreille attentive des pouvoirs publics et des responsables du secteur des ressources hydriques et ceux de l’hydraulique. Un responsable de la subdivision de l’hydraulique, éclairé par une longue expérience dans le domaine de la gestion des ressources hydriques, martèle depuis toujours, à qui veut l’entendre bien sûr, que la résolution, du moins en grande partie, de la problématique du déficit en eau potable à Aïn El Türck, réside indubitablement dans la réalisation de bassins de récupération des eaux pluviales de grande capacité, soit pas moins de 30.000 m3, au niveau du plateau montagneux de Lalla Khedidja, qui surplombe la commune de Mers El Kébir.
Une fois réalisés, ces bassins permettront d’avoir en disponibilité continue, une contenance assez conséquente en eau potable durant les quatre saisons et prétendre modérer, voire réduire dans le temps, les écarts de restrictions. Assurément, un investissement financier est nécessaire pour doter la région de ces dispositifs de récupération des eaux pluviales, mais dont les retombées économiques ne seraient que salutaires quand on sait que le secteur du tourisme à Aïn El Türck, pour ne citer que celui-ci, a perdu une grande part du marché national en raison des pénuries chroniques en eau potable durant la saison estivale.
Il reste maintenant, le problème de la station de dessalement de Bousfer qui produit à moins de 30 % de ses capacités originelles, à priori pour une question de maintenance, un dossier qui dépasserait apparemment la compétence de la division d’hydraulique de la wilaya.
Karim.B

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