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Lutte contre la corruption : le président de l’AAACA salue l’engagement de l’Algérie à appuyer les efforts de coopération africaine

Le président de l’Association des autorités anti-corruption d’Afrique (AAACA), Khaled Abdelrahman a salué, dimanche, l’engagement profond de l’Algérie en faveur des question de transparence et d’intégrité, ainsi que son attachement à appuyer les efforts de coopération africaine dans ce domaine.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux de la Journée africaine de lutte contre la corruption, organisée par la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Abdelrahman a affirmé que cette occasion traduit «un engagement collectif de notre continent africain à lutter contre la corruption et à renforcer l’intégrité et la transparence», et ce dans un contexte particulier marqué par l’accueil en Algérie de la 7e réunion annuelle de l’AAACA.
Il a indiqué que l’AAACA a fait du renforcement des quatre axes contenus dans le thème de cette année, à savoir la formation, la recherche scientifique, la coopération internationale et l’échange d’expertises, une priorité, soulignant que la lutte contre la corruption «restera incomplète tant que nous n’aurons pas réussi à récupérer les avoirs détournés».
De son côté, le membre de la HATPLC, M. Abdelmadjid Keddi, a souligné l’importance de la récupération des avoirs, «afin de réparer les préjudices subis par l’Etat et l’économie, établir la justice, affaiblir les réseaux de corruption et assurer un climat propice à l’investissement».
Les intervenants à cette journée d’étude ont passé en revue les expériences de l’Algérie et de l’Afrique du Sud en matière récupération des avoirs, tout en mettant la lumière sur les différents mécanismes de coopération internationale dans ce domaine.
A cette occasion, les intervenants ont souligné que la lutte contre la corruption «n’est désormais plus un simple choix, mais un engagement international et une priorité qui exige des pays africains de coordonner leurs efforts et d’intensifier leur coopération, afin d’instaurer la bonne gouvernance et améliorer les conditions de vie des peuples africains, en application des dispositions de l’article 3 de l’Acte constitutif de la Convention africaine de prévention et de lutte contre la corruption.
En parallèle à la célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption, l’Algérie abritera, à partir de lundi, pendant deux jours, les travaux de la 7e session de l’Assemblée générale de l’AAACA, sous le thème «Récupération des avoirs: renforcement de la coopération et de l’échange d’expertises pour une Afrique forte et unie contre la corruption».

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