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MC Oran : la trêve prolongée tombe à point nommé

La trêve prolongée qu’observe le championnat de Ligue 1 “”arrange largement’’ les affaires du MC Oran, aussi bien sur le plan technique qu’administratif, a-t-on indiqué, dimanche, dans ce club de Ligue 1 de football.

Cette période d’inactivité, prolongée par la Fédération algérienne de la discipline (FAF) en signe de soutien au peuple palestinien victime de l’agression sioniste contre Ghaza et la Cisjordanie, est mise à profit par les staffs technique et administratif pour apporter les réglages nécessaires et régler le problème des dettes qui empêche encore les «Hamraoua» de bénéficier de leurs nouvelles recrues, précise-t-on.
En effet, sur le plan technique, cette trêve est bien exploitée par l’entraîneur Kheireddine Madoui et ses assistants pour rattraper le retard accusé lors de la préparation d’intersaison, qui a débuté avec un sensible retard.
Un état de fait qui s’est répercuté sur le parcours des Rouge et Blanc, en ce début de saison, comme l’atteste leur 13e place au classement avec seulement trois points obtenus de trois nuls contre une défaite.
Profitant de la trêve, qui entre dans sa troisième semaine, la formation d’El-Bahia a disputé, jusque-là quatre rencontres amicales, qui se sont soldées par trois victoires face à trois formations de l’Inter-régions, à savoir le RC Oued Rhiou (2-0), l’USM Bel Abbes (2-1) et l’IRB El Kerma (3-0), ainsi qu’une défaite contre le MC Alger (1-0), le co-leader actuel de la Ligue 1.
De son côté, le staff administratif du MCO espère profiter de l’arrêt de la compétition officielle pour lever l’interdiction de recrutement dont fait l’objet son club, depuis le précédent mercato hivernal, afin de permettre au coach Madoui d’utiliser ses huit nouveaux joueurs, dès la reprise du championnat.
Une mission qui rencontre des difficultés énormes, au regard de la valeur globale des dettes laissées par les anciennes directions au nouveau propriétaire du club, à savoir la compagnie «Hyproc», déplore-t-on de même source.
Des pourparlers sont engagés, depuis quelques semaines, avec les joueurs et entraineurs créanciers, dans l’espoir de revoir à la baisse le montant de leurs dettes estimé à près de 500 millions de dinars, précise-t-on.
Auparavant, la nouvelle direction du MCO a procédé au paiement des dettes réclamées par d’anciens employés étrangers, tels que l’entraineur tunisien Moez Bouakaz et le joueur du Burundi, Chaka, qui ont saisi la Fédération internationale de footbal l pour faire valoir leurs droits, rappelle-t-on.

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