Marches pacifiques et nombreuses activités ont marqué la journée
La célébration du 2e anniversaire du Hirak du 22 février 2019, décrété journée nationale de la fraternité et de la cohésion peuple-armée a été marquée lundi par, en sus de nombreuses marches populaires et pacifiques, la mise sur pied, sur l’ensemble du territoire national, de nombreuses activités socio-culturelles et sportives initiées par les autorités locales, ont constaté les journalistes de l’APS.
En plus de nombreuses activités officielles initiées par les autorités locales, des centaines de manifestants ont participé à des marches pacifiques dans les villes d’Oran, Ain Temouchent, Tlemcen, Mostaganem et Sidi Bel Abbes en arborant l’emblème national et scandant plusieurs slogans, notamment «Algérie libre et démocratique», «justice libre et indépendante».
Les marcheurs qui se sont dispersés dans le calme, ont souligné le caractère pacifique du Hirak populaire.
A Tlemcen, les manifestants qui ont participé à la marche à partir de la place «Emir Abdelkader» au centre-ville, passant par les principales artères jusqu’au siège de la wilaya, ont notamment revendiqué la dissolution des autres assemblées élues.
Des dizaines de citoyens d’El Bayadh ont participé à une marche pacifique organisée au centre-ville pour célébrer le deuxième anniversaire du Hirak populaire, brandissant le drapeau national et demandant l’établissement d’un Etat démocratique et la lutte contre la corruption.
A Mostaganem, une marche populaire a réuni quelques centaines de citoyens, qui ont arboré le drapeau national et scandé des slogans revendiquant, entre autres, un Etat de droit et de justice et la lutte contre la corruption.
A Sidi Bel-Abbes, près d’une centaine de citoyens se sont regroupés au niveau de la place du «1er novembre» au centre-ville, avant de sillonner les artères principales, scandant des slogans revendiquant la justice sociale et la souveraineté au peuple.
Dans les wilayas de l’Est du pays, à Constantine, une maison de l’entrepreneuriat culturel dédiée aux start-up versées dans le domaine a été inaugurée à cette occasion.
Il s’agit d’un espace d’accompagnement, de concertation et d’orientation mis à la disposition de toute personne désireuse de monter une start-up dans le domaine culturel et artistique, a-t-on indiqué au cours de la cérémonie d’inauguration de cette maison d’entrepreneuriat en présence des autorités locales.
La journée a été marquée également par le lancement de la bibliothèque numérique et la plateforme numérique «Takafni» s’occupant du patrimoine musical national et le lancement de plusieurs opérations caritatives dont une caravane de solidarité contenant des aides médicales pour les handicapés et personnes âgées des zones d’ombre de Hamma Bouziane et Messaoud Boudjeriou, à côté de l’organisation d’une conférence sur le rôle de l’intellectuel dans le renforcement de la cohésion nationale.
Dans le Sud-est du pays, l’occasion a donné lieu à l’organisation aussi, avec la participation des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) et d’autres acteurs de la société civile, des opérations de boisement aux alentours des structures pédagogiques et organismes administratifs.
La maison de la culture de la wilaya de Tamanrasset a servi de cadre à une rencontre marquée par une allocution du directeur régional de la communication, l’information et d’orientation relevant de la 6ème Région Militaire (6-RM) de Tamanrasset, le colonel Chekiken Djilali, qui a souligné que «l’ANP restera toujours aux côtés des citoyens de cette région, notamment durant cette conjoncture marquée par la propagation de la pandémie du Coronavirus, à laquelle cette institution a mobilisé des appareils pour l’évacuation des malades au nord du pays et l’acheminement des aides humanitaires de solidarité».
Dans la wilaya d’Ouargla, l’on relève la dénomination de la médiathèque de la cité «En-Nasr» et de l’école des petits sourds-muets d’Ouargla, des noms de Chouhada “”Sâad Chabani’’ et “”Mohamed Safi Kebayli’’ respectivement.
Le wali d’Ouargla, Aboubakr Seddik Boucetta, a mis à profit cet
évènement pour lancer un projet de réalisation d’un forage dans la région de Chott, (commune d’Ain El-Beida), et mettre en service un autre au niveau de la cité Ifri, au chef lieu de wilaya .
A Laghouat, les autorités locales ont procédé à l’inauguration d’un
groupe scolaire Catégorie «C»’ au niveau de la cité «El-Wiam», de deux cantines scolaires, de deux espaces maticos et l’attribution de logements de fonction au profit des cadres et enseignants du secteur de l’éducation.
Dans la wilaya d’Adrar, une vaste campagne d’hygiène, de désinfection a été initiée au chef lieu de wilaya et une action de nettoiement des sites archéologiques a été lancée au niveau de la commune de Tamentit, en sus de l’ouverture d’une exposition à l’espace “”Souika’’ d’Adrar dédié au patrimoine culturel et touristique de la région.
La célébration de cette journée de fraternité a donné lieu à la remise, dans la wilaya de Tindouf, des décisions d’attribution de logements publics aux retraités de l’ANP, l’organisation des expositions sur les corps de la gendarmerie nationale, la sûreté, et la protection civile, ainsi que l’animation des tournois sportifs.
Au centre du pays, à Bejaia, des milliers de manifestants s’étaient rassemblés sur l’esplanade de la maison de la culture, au quartier d’Amriou avant de se mouvoir vers le siège de la wilaya dans une ambiance pour le moins chaleureuse et bon enfant.
Des chants habituels et des slogans en rapport avec le changement du système de gouvernance du pays et l’instauration d’un Etat de droit et appelant au renforcement de la démocratie ont été entonnés par les marcheurs, abrités sous des parapluies, qui ont sillonné plusieurs artères de la ville.
A Tizi-Ouzou la marche s’est ébranlée du campus universitaire Hasnaoua (à la nouvelle-ville) pour rejoindre la placette Mbarek Ait Menguellet, à la sortie Ouest de la ville.
Les manifestants ont scandé des slogans réclamant le départ de l’ancien système et l’instauration d’un Etat de droit et de la démocratie.
Dans la wilaya de Bouira, des dizaines de manifestants, des jeunes pour la plupart, ont marché de la place des martyrs pour sillonner les différents boulevards de la ville, dans le calme en scandant des slogans appelant à l’édification d’un Etat de droit et de démocratie.
Les festivités ont été marquées notamment par l’organisation d’un match de football opposant le club amateur local au club du secteur militaire et un tournoi de pétanque.
une campagne de plantation de 150 arbustes et une opération de collecte de sang ont été également organisées à cette occasion.
A Djelfa, des manifestants (une trentaine) se sont rassemblés devant le siège de la commune du chef-lieu de wilaya avant de marcher vers le siège de la wilaya en passant par l’artère principale de la ville en demandant un Etat de droit et la poursuite de la lutte contre les résidus de la «Aissaba» (ancien système).