Mostaganem : journée d’étude et de sensibilisation sur le stress hydrique
Dans une conférence qu’il a animée au cours d’une journée d’étude et de sensibilisation sur le stress hydrique organisée par le club estudiantin omniscience, le professeur d’agronomie, Larid Mohamed, a mis en exergue les conséquences de la sécheresse engendrée par le changement climatique.
L’intervenant dira que l’Algérie est désormais affectée par le stress hydrique en raison du faible taux de pluviométrie. Cet état de fait qui date depuis des années réduit la production agricole, notamment des cultures stratégiques (céréales) et légumes et de l’eau potable.
Pour pallier à cette situation engendrée par la faiblesse des quantités d’eau, des mesures rationnelles comme la lutte contre le gaspillage, l’adaptation des systèmes de cultures résistant à la sécheresse, et l’introduction des technologies du numérique devant permettre l’amélioration de la résilience des systèmes de production, la bonne gouvernance de l’eau ajoutera le conférencier afin d’assurer la sécurité alimentaire. Le professeur Larid précisera que la culture céréalière dans le sud revient très coûteuse. Indiquons que d’ici quelques années, les céréales seront cultivées surs cinq cent milles hectares dans le sud du pays.
L’Etat accompagne les investisseurs. On prévoit un rendement de 70 à 80 quintaux à l’hectare en adoptant une culture scientifique. Conscients des conséquences du changement climatique, les pouvoirs publics mènent une politique de l’eau pour remédier à la sécheresse en adoptant des mesures au diapason des défis à relever pour assurer l’approvisionnement en eau potable et pour l’irrigation des terres agricoles. Par ailleurs, il est utile de souligner que l’Algérie compte 600 structures de stockage d’eau dont des barrages et de petites retenues, 13 systèmes de transfert des eaux, 23 stations de dessalement, 211 stations de traitement et d’épuration des eaux usées d’une capacité d’un milliard de M3 et 280 000 forages.
Charef N
