Certes, l’Aïd El Kebir est une occasion pour célébrer la sunna de notre prophète sidna Mohamed (la paix et le salut sur lui) et de sidna Ibrahim, en sacrifiant un mouton à la gloire de Dieu.
Cependant, cet acte pieux qui constitue une œuvre de rapprochement à Dieu, et non une obligation, ne doit être accompli que par des personnes ayant des possibilités financières. Celles qui n’en possèdent pas sont épargnées. Le prophète sidna Mohamded (la paix et le salut sur lui) a déjà sacrifié un mouton pour ceux qui ne possèdent pas de moyens financiers, selon ce qui est rapporté par la sunna.
Mais malheureusement, il est constaté ces derniers jours un grand mécontentement au sein des franges sociales quant à la hausse exorbitante du prix du mouton, dûe pour certains à la flambée des prix de l’aliment et pour d’autres à l’intervention d’opportunistes intermédiaires. Ainsi, un grand tapage est fait à cet effet par de nombreux citoyens, mêmes ceux qui sont épargnés pour accomplir le sacrifice conformément à l’islam.
Dans la rue, les cafés les marchés et sur les lieux du travail, les discussions ne portent que sur la hausse accablante des prix du mouton, alors qu’il est apparu durant les années précédentes que des citoyens s’endettaient pour accomplir le sacrifice de l’Aid El kebir que pour faire plaisirs à leurs enfants et pour s’afficher comme devant les voisins.
«La sincérité dans l’acte de se rapprocher à Dieu fait défaut (Les actes ne valent que par les intentions). Les imams doivent intervenir pour faire comprendre le but du sacrifice et qui est tenu de l’accomplir.
Charef N