A l’initiative novatrice du journaliste Bâali Mouloud et de certains de ses collègues encouragés par leur directeur, Achiri Abdessalem, directeur de la radio régionale « Dahra », celle-ci a organisé en collaboration avec la direction de wilaya de la culture et des arts, dans l’après midi de mardi, une journée d’étude sur « l’intelligence artificielle de l’information » en perspective de son introduction dans le secteur.
Ainsi, les professeurs, Karim Shaba, Ghanem Abdellwahab, Adel Inzaean, Nabil Bendida et la docteur Boufada, journaliste de la dite radio ont animé en direct sur les ondes de ce média, depuis la salle de conférences de la bibliothèque principale de lecture de Mostaganem, des conférences en rapport avec le thème.
Les interventions ont porté sur l’évaluation rapide des technologies modernes liées et à l’information et à la communication, essentiellement l’intelligence artificielle que certains utilisent déjà et qui tend à se généraliser à d’autres secteurs comme celui de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (ne pas confondre avec la numérisation qui doit être utilisée par tous les secteurs étatiques, selon les instructions du président de la république).
Des conférenciers ont évoqué que l’intelligence artificielle, créée en 1955 par John MC Carty est importante puisqu’elle tend à remplacer le cerveau humain de par les analyses prédictives et prescriptives, et pourtant c’est l’homme qui l’alimente en données.
Quant à son introduction dans le secteur de l’information et la communication, certains pensent qu’elle peut éclairer les acteurs de l’information, leur faciliter le traitement des données et en faire profiter rapidement le citoyen.
Les conférenciers ont dit qu’on ne peut pas apprécier le degré de capacités du journaliste, mais celui d’un manipulateur de micro lié à l’IA (intelligence artificielle).
C’est pour quoi en cas de fournitures d’analyses fausses ou portant atteinte aux valeurs d’un pays ou à la dignité d’un homme, Nabil Bendida professeur à la faculté de droit de l’université de Mostaganem s’est demandé qui sera tenu comme responsable, la machine ou l’homme.
A cet effet, le législateur doit bien définir la loi à ce sujet a-t-dit.
Le journaliste et spécialiste Habib Boufada a clairement défini dans son intervention que l’analyse d’une situation donnée ne peut efficacement être faite que par l’homme versé dans le domaine.
Le directeur de la radio est a fait intervenir en direct par téléphone au cours de la dite émission Beghali Mohamed, directeur général de la radio algérienne, qui a tout d’abord salué à l’occasion de la journée internationale de la liberté tous les journalistes des différents médias tout en rendant hommage a ceux que les hordes terroristes ont tué lors de la décennie noire.
Parlant de la numérisation et des nouvelles technologies, Beghali a annoncé qu’un grand sursaut a déjà été accompli par les radios d’Algérie avec 11 millions de personnes qui participent aux pages web et facebook de ces radions.
D’autres applications seront introduites dons celles concernant un site pour sécuriser les données qui sera installé le 25 de ce mois.
Beghali a ajoute que la radio joue un rôle prépondérant contre les tentatives de déstabilisation menées contre l’Algérie par ses ennemies.
Il a aussi rappelé la prochaine création d’un site des médias à Bouchaoui qui donnera priorité à la télévision et à la radio algériennes.
Charef N