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Opéré par le président Tebboune, il a concerné 11 portefeuilles : les enseignements d’un remaniement ministériel

Sur les onze portefeuilles qui ont changé de détenteurs,  deux seront dirigés par des femmes. Deux ministères régaliens, les Affaires étrangères et les Finances sont touchés par ce remaniement. La confiance a été renouvelé au Premier ministre…

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a opéré, jeudi, un remaniement ministériel. Attendu par les observateurs de la scène nationale, le changement au sein de l’exécutif a concerné 11 portefeuilles. On retiendra prioritairement de cette décision présidentielle, le maintien à son poste du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane. Un signe de confiance et une volonté de stabilité d’un gouvernement, actuellement à mi-chemin sur l’ensemble des chantiers lancés à l’installation de M. Benabderrahmane.

Il y a lieu de signaler que ce remaniement a touché le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Ce département ministériel a été confié à M. Ahmed Attaf. Ayant déjà occupé ce poste entre 1996 et 1999, M.Attaf est un ancien de la diplomatie algérienne et connaît parfaitement ses travers. Il a été un témoin direct de beaucoup de bouleversements, aujourd’hui, au devant de la scène régionale et mondiale. Ce choix traduit une volonté de continuité dans la politique étrangère du pays.

Un autre portefeuille régalien a changé de locataire, il s’agit du département des Finances, confié à Laaziz Fayed. Un spécialiste de la finance et un technocrate aguerri. Sa mission sera notamment de poursuivre les réformes engagées dans son secteur et surtout les accélérer. Elles constituent la pierre angulaire de la relance économique du pays.  Le ministère de la Jeunesse et des Sports a été, lui aussi concerné par le remaniement et revient à Abderrahmane Hammad. Le département de la Numérisation et des Statistiques, autre secteur sur lequel insiste particulièrement le chef de l’Etat sera conduit par Meriem Benmiloud. Elle remplace M. Hocine Cherhabil, qui demeure au service de l’Etat, puisqu’il est appelé à d’autres fonctions.

Ce remaniement a également touché le très médiatisé ministère du Commerce et de la Promotion des exportations. Très suivi par l’opinion nationale pour d’évidentes raisons d’impact sur le quotidien des Algériens, le département sera dirigé par Tayeb Zitouni, secrétaire général du RND et ancien Pdg de la Safex. Il remplace Kamel Rezig, lui aussi, laissé à la disposition de l’Etat, puisque appelé à d’autres fonctions.

Dans ce remaniement, un gros ministère est scindé en deux. Il s’agit du département des Travaux publics et des infrastructures et des ressources en eau. La décision du président concernant ce ministère est d’en détacher le secteur  de l’hydraulique qui se voit confié à Taha Derbal. Dans la liste des ministères qui ont changé de premier dirigeant, on notera celui des Transports, à la tête duquel a été nommé M. Youcef Chorfa. Ce dernier occupait la fonction de ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Il sera remplacé au Travail par  Fayçal Bentaleb. On retiendra également le changement à la tête du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, attribué à M. Mokhtar Didouche. Au niveau de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Fazia Dahleb en assure désormais la charge. Dans ce remaniement, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques revient désormais à Ahmed Bidani. Par ailleurs,  Ali Aoun hérite désormais du ministère de l’industrie et de la production pharmaceutique.

Retenons également que le président de la République a nommé Abdelaziz Khellaf, ministre d’Etat, conseiller auprès du président de la République et Mohamed Nadir Larbaoui, directeur de Cabinet à la présidence de la République.

Yahia Bourit

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