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Avec la réception en 2023 des cinq nouveaux hôpitaux en cours de réalisation:
Oran sera un pôle médical par excellence

Oran sera un pôle médicale par excellence, avec la réception dès la fin du premier trimestre 2023 des 05 nouveaux hôpitaux en cours de réalisation, a annoncé avant-hier le wali d’Oran Said Saayoud en marge de la mise en service du nouveau hyper bar du service des urgences médicales du centre hospitalo-universitaire d’Oran (CHUO) dans le cadre des festivités du 68eme anniversaire
du déclenchement de la révolution nationale.

Le wali Said Saayoud a expliqué qu’il s’agit de près de 900 lits qui seront réceptionnés et équipés. «Il y’a de structures qui sont a 95% de taux d’avancement. Parmi les structures qui seront réceptionnées figurent les hôpitaux de Gdyel, Oued Tlèlat et Hai Nedjma auxquels s’ajoute le centre de recherche du cancer» a déclaré le chef de l’exécutif.. Notons que le nouveau hyper-bar du CHUO est le premier installé à l’échelle nationale. D’une capacité de 12 places, cet équipement a pour but d’apporter une quantité importante d’oxygène. La séance se déroule dans une chambre hyperbare (comparable à un grand caisson de recompression des plongeurs).Chaque séance dure moins de deux heures. Elle se décompose en trois parties compression (15’), oxygénation (60’), décompression (15’). L’oxygénothérapie hyperbare (OHB) est l’administration d’oxygène à une pression supérieure à la pression atmosphérique. En faisant respirer de l’oxygène pur à 2,5 fois la pression atmosphérique, on multiplie sa concentration dans les poumons puis dans le sang par plus de quinze. Cela permet à ce gaz – indispensable à la vie – d’être en plus grande quantité dans des régions de l’organisme mal vascularisées. L’augmentation de pression est obtenue par l’introduction d’air comprimé dans les chambres hyperbares (ou caissons). Les variations de pression ambiante ont aussi de modifier le volume occupé par les gaz, y compris dans l’organisme (cavités de l’oreille). Les patients, assis dans des fauteuils ou couchés selon les besoins de leur état, respirent l’oxygène dans un masque ou par une sonde d’intubation ou de trachéotomie. Ils peuvent au besoin bénéficier de la même surveillance que dans une chambre d’hospitalisation.
Pendant la séance, un sas permet d’entrer ou de sortir de la chambre principale sans en modifier la pression. Un second permet le passage de petit matériel de soin. Ce traitement s’appliquera à des embolies gazeuses, accidents de plongée, intoxications au monoxyde de carbone ou à d’autres pathologies comme les surdités brusques, les troubles de la cicatrisation, les lésions post-radiques ainsi que les gangrènes gazeuses.
Il existe d’autres indications, beaucoup plus rares. Pour chaque patient, le médecin décide de l’intérêt d’entreprendre le traitement et du nombre de séances.

Fethi Mohamed

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