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Pour dégager la voie publique : l’APC d’Oran s’attaque aux carcasses de voitures

Le trottoir ou encore la voie publique n’est pas un parking. Telle est la devise qui vient d’être avalisée par la municipalité d’Oran.

Le squat dont il fait l’objet est d’autant plus interdit que sa «libération» constitue le sujet principal d’une vaste compagne enclenchée par les services municipaux représentés par l’ensemble des délégations urbaines.

Ces dernières sont affairées ces jours ci à dégager la voie publique en relevant ces débris de voitures abandonnées un peu partout dans les coins et les recoins de la ville. Dans leurs derniers bilans, les services municipaux font état du «relevage 22 carcasses de différentes marques de véhicules abandonnés sur les trottoirs du quartier d’El Makari (ex Saint Eugène), El Othmania (ex Maraval), El Badr (ex cité Petit).

Il s’agit en fait de ces carcasses de bus, de camions de différents tonnages et de voitures abandonnés un peu partout dans les quartiers de la ville, dénaturant l’aspect esthétique de la ville, en plus du fait que leurs propriétaires, en abandonnant leurs voitures, occupent illégalement des espaces publics dédiés exclusivement aux piétons.

«Cette opération qui s’inscrit dans le cadre de la libération des trottoirs, se poursuivra jusqu’à la libération de ces espaces», a-t-on appris auprès des services municipaux. Ces derniers sont appuyés par les services de l’urbanisme et de l’environnement près la sureté de wilaya d’Oran.

Elle est lancée alors que d’autres opérations sont également enclenchées par une commission de wilaya, chargée de mettre l’ordre en opérant des descentes inopinées dans des promotions immobilières obstruant, dans plus d’un cas, la voie publique par des matériaux de construction et autres engins comme les grues dressées sur le trottoirs, constituant un danger réel pour la circulation piétonnière et automobile.

Yacine Redjami

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