Evênement

Palestine : les MAE de l’UE discuteront des actions à entreprendre suite à l’avis consultatif de la CIJ

Le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a annoncé lundi que les chefs de la diplomatie des pays membres de l’Union se réuniront à Bruxelles pour examiner les actions à entreprendre suite à l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) concernant l’occupation sioniste des territoires palestiniens.

M. Borrell a affirmé à la presse : « Nous discuterons à nouveau de ce que nous pouvons faire au-delà des paroles, et nous soutenons la Cour de justice internationale en demandant (à l’entité sioniste) de cesser la construction de colonies ».

« Nous devons discuter de ce que nous faisons maintenant, des conséquences de cet avis de la Cour et de la manière dont l’Union européenne intégrera cet avis dans sa politique à l’égard du Moyen-Orient », a insisté le chef de la diplomatie européenne. Cet avis « exprime clairement la position de l’Union européenne selon laquelle l’occupation des territoires palestiniens et de la Cisjordanie est totalement illégale et doit cesser », a-t-il ajouté, soulignant que cette déclaration provient « de la plus haute autorité juridique des Nations unies », à savoir la CIJ, et qu’elle était « très claire ».

M. Borrell a également critiqué « l’inefficacité de la politique pour résoudre la question palestinienne, ce qui a conduit les tribunaux à combler le vide laissé par l’absence de solutions politiques », assurant que l’UE « a une responsabilité particulière en la matière ». Il a également souligné que « la situation à Ghaza est une catastrophe humanitaire causée par l’homme, avec des dimensions insoutenables ».

« Il y a 17 000 orphelins et près de 40 000 personnes (tombées en martyrs). Pour reconstruire Ghaza, il faudra dix ans pour enlever les débris, et malheureusement, le cessez-le-feu proposé par le président américain Joe Biden n’a pas eu lieu et l’aide humanitaire n’a pas encore été fournie », a-t-il regretté.

La CIJ a rendu vendredi dernier son avis consultatif sur les conséquences juridiques de l’occupation sioniste des territoires palestiniens, une affaire dans laquelle une cinquantaine d’États ont témoigné, soulignant, entre autres, que les pratiques adoptées par l’occupation sioniste représentaient une atteinte au droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

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