Plébiscité à l’unanimité par les groupes parlementaires : Azouz Nasri nouveau président du Conseil de la nation
Azzouz Nasri, sénateur du tiers présidentiel, a été élu hier nouveau président du Conseil de la nation lors d’une séance plénière consacrée à l’installation des nouveaux membres et l’élection du président de la chambre haute du Parlement dans le cadre du renouvellement par moitié de la composante du Conseil de la nation au titre de l’année 2025.
Candidat du groupe parlementaire du tiers présidentiel, M. Nasri a été plébiscité à l’unanimité par l’ensemble des groupes parlementaires représentés au sein du Conseil de la nation, succédant ainsi à M.Salah Goudjil qui avait déjà fait ses adieux aux membres du Conseil, avant-hier. Son élection s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’article 134 de la Constitution, qui prévoit l’élection du président du Conseil après chaque renouvellement partiel, sous réserve du respect des conditions fixées par l’article 87. M. Nasri est diplômé de l’École nationale d’administration (ENA) en 1970. Il a occupé plusieurs hautes fonctions dans la magistrature, notamment en tant que Premier président de la Cour suprême (1995–2001) et procureur général auprès des cours de Skikda et Constantine. Il a également été membre du Conseil constitutionnel, député à l’Assemblée populaire nationale, puis membre du Conseil de la nation depuis 2022, nommé au titre du tiers présidentiel par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Dans son discours prononcé à l’issue de son plébiscite à la tête du Conseil de la nation, le désormais nouveau président du Conseil de la nation a salué l’intérêt que le président de la République accorde à l’institution parlementaire, soulignant son engagement à renforcer le rôle du pouvoir législatif dans le système de gouvernance. Il a affirmé sa volonté d’être un «président rassembleur de tous les membres du Conseil, quelles que soient leur obédience politique et leur affiliation parlementaire, en vue de consolider son caractère démocratique et pluraliste». Il a exprimé sa «profonde gratitude» envers le chef de l’État pour son engagement constant au renforcement du rôle du Parlement, saluant sa volonté de promouvoir l’équilibre institutionnel, la moralisation de la vie politique et l’alternance démocratique responsable.
Le nouveau président du Conseil de la nation a salué «l’engagement constant du président Tebboune à renforcer la place du pouvoir législatif dans le système de gouvernance et sa valorisation permanente de son rôle central dans la consécration de l’Etat de droit et l’ancrage de la pratique démocratique». M. Nasri a affirmé sa détermination à consolider le caractère démocratique et pluraliste du Conseil de la nation, afin de contribuer activement à l’ancrage de l’État de droit. Il a ainsi salué «l’attention particulière que porte le président de la République à l’institution parlementaire, ce qui dénote sa profonde conviction de l’importance de l’équilibre institutionnel et sa volonté politique sincère de moraliser et de rajeunir le pouvoir législatif, en rehaussant sa place dans l’édifice institutionnel de l’Etat et en encourageant l’alternance démocratique responsable».
Mohand S
