Premier congrès international sur «la transition énergétique et la numérisation dans le domaine maritime» : appel à renforcer la coopération avec les universités
Les participants aux travaux du premier congrès international sur «la transition énergétique et la numérisation dans le domaine maritime», qui ont pris fin mercredi à Oran, ont appelé à renforcer la coopération avec les établissements universitaires, afin de développer des solutions numériques basées sur le Big Data et l’intelligence artificielle (IA), contribuant ainsi à soutenir les efforts de transition énergétique et de numérisation du secteur maritime.
Les recommandations finales du congrès, organisé durant deux jours par le Département de génie maritime de l’université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf (USTO-MB), ont souligné l’importance de renforcer le partenariat entre les entreprises économiques activant dans le domaine maritime et les universités, ainsi que les centres et laboratoires de recherche, et également entre les établissements universitaires eux-mêmes, en vue de développer des outils numériques innovants au service des différents aspects de la gestion de l’espace maritime.
Dans ce contexte, une nouvelle coopération a été lancée entre le laboratoire des sciences et du génie maritime et le laboratoire des sciences avancées des données et des applications cognitives de la même université, visant à produire des outils intelligents pour l’analyse des données environnementales, la prévision des changements climatiques, l’amélioration des modèles de gestion portuaire, ainsi que la proposition de solutions pratiques destinées aux autorités locales et aux entreprises économiques.
Les participants ont également insisté sur la nécessité de généraliser la numérisation et de tirer profit des technologies d’intelligence artificielle dans la gestion des ports, afin d’améliorer la compétitivité et les performances opérationnelles de ces infrastructures vitales.
Concernant la transition énergétique, les intervenants ont souligné l’importance de poursuivre la mise en oeuvre du projet GREENMEDPORTS, une initiative méditerranéenne commune visant à améliorer l’efficacité énergétique, réduire l’empreinte carbone et renforcer le développement durable du transport maritime et des activités portuaires, en plus de soutenir l’intégration des énergies renouvelables au sein des installations côtières.
S’agissant du volet de la formation, les recommandations ont insisté sur la nécessité de renforcer la formation des étudiants dans les domaines de la numérisation et des énergies renouvelables liées au secteur maritime, ainsi que leur implication dans des projets appliqués afin de qualifier de nouvelles compétences.
Elles ont également appelé à valoriser les résultats de la recherche scientifique en transformant les productions des laboratoires en outils pratiques destinés aux organismes publics et économiques.
