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Présidentielle du 7 septembre : quatre recours déposés auprès de la  Cour constitutionnelle

L’opinion nationale aura le fin mot de l’histoire dans les tous prochains jours. A terme échu, on saura qui rejoindra ou pas  Abdelaali Hassani Cherif, Youcef Aouchiche et Abdelmadjid Tebboune.

La Cour constitutionnelle a reçu depuis l’annonce, jeudi, par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) des dossiers de candidature acceptés pour la Présidentielle du 7 septembre. Cette institution constitutionnelle a enregistré 4 recours introduits par des prétendants à la candidature. La démarche est justifiée par le rejet des dossiers par l’Anie. Le directeur général par intérim des affaires juridiques et de la justice constitutionnelle, Ahmed Ibrahim Boukhari, a fait savoir que la réception des recours des prétendants à la candidature à la Présidentielle du 7 septembre dont les dossiers ont été rejetés par l’ANIE se poursuivait, faisant état de «quatre recours introduits jusqu’à présent». Cette déclaration rendue publique, avant-hier hier en début de soirée, n’a pas été actualisée, hier en fin d’après-midi. Il se pourrait, en effet, que d’autres candidats recalés se joignent à la démarche et déposent des recours auprès de la Cour constitutionnelle.

A titre indicatif, le même responsable a souligné que la loi permettait aux prétendants à la candidature, dont les dossiers ont été rejetés, d’introduire un recours contre la décision de l’ANIE auprès de la Cour constitutionnelle dans un délai maximum de 48 heures suivant l’heure de la notification. Cela revient à dire que les délais des recours courraient jusqu’à hier à minuit.

Pour l’heure, on peut dores et déjà affirmé que le président de l’ANR, Belkacem Sahli, candidat d’une alliance de petits partis politiques, figure parmi les prétendants à la candidature recalé qui a émis la volonté de faire appel au niveau de la Cour constitutionnelle. Sur les quatre candidats, M.Sahli est celui qui a de réelles chances d’être admis dans la course à la magistrature suprême. Il convient de relever que l’homme est chef de parti depuis plusieurs années, a réussi à fédérer un certain nombre de formations politiques et dispose d’un programme. Cela en plus d’avoir été ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la communauté nationale à l’étranger. Il présente donc un profil sérieux et respectable. Il reste que la décision est entre les mains de la Cour constitutionnelle, une instance autonome qui dit le droit, sur la base de documents dûment vérifiés. La candidature du président de l’ANR tient donc à l’avis de la Cour constitutionnelle.

Tout compte fait, l’opinion nationale aura le fin mot de l’histoire dans les tous prochains jours. A terme échu, on saura qui rejoindra ou pas  Abdelaali Hassani Cherif, Youcef Aouchiche et Abdelmadjid Tebboune. Rappellons que ces trois candidats ont rempli les conditions de candidatures contenues dans la loi organique relative au régime électoral, parmi 16 prétendants.

Il convient de noter, enfin, que le rendez-vous électoral du 7 septembre prochain constitue un fait politique majeur dans l’histoire de l’Algérie indépendante. On retiendra qu’aucun acteur politique n’a appelé au boycott et les organisations de la société civile font campagne pour aboutir à un taux de participation élevé.

Anissa Mesdouf

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