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Présidentielle du 7 septembre : «Une étape concluante dans le processus démocratique»

La prochaine élection présidentielle est un rendez-vous important pour l’Algérie tant sur le plan national qu’international.

C’est ce qu’a affirmé hier le politologue, Makhlouf Sahel, lors de son passage sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. Sur le plan institutionnel, ce scrutin, précise-t-il, concerne l’élection du premier magistrat du pays, affirmant que ces élections viennent dans un contexte de stabilité. « Les élections présidentielles de 7 septembre 2024 viennent dans un contexte de stabilité et confirment la stabilité multidimensionnelle que le pays a pu connaître et qu’on peut constater aisément sans aucune démagogie », a-t-il affirmé.

M. Sahel a souligné que cette stabilité concerne les plans politique, sécuritaire et économique et pour appuyer ses dires, il a cité les derniers rapports d’institutions internationales. « Le dernier rapport de la Banque mondiale vient confirmer la bonne santé de l’économie algérienne qui connaît une certaine dynamique et un bon niveau de croissance, ce qui conforte cette stabilité économique et sociale », a-t-il ajouté. Évoquant le contexte international, le politologue a indiqué que les enjeux sont très importants, rappelant que plusieurs pays ont connu et connaissent des rendez-vous électoraux.

Revenant à la prochaine élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain, M. Sahel a affirmé que « cette présidentielle marque une étape concluante dans le processus démocratique en Algérie ». Il a estimé que le prochain scrutin « marque une étape où notre pays a acquis une expérience démocratique émanant d’un long processus électoral qui confirme que l’Algérie a définitivement adopté l’élection comme seul moyen pour accéder et exercer le pouvoir, contrairement à certains pays du continent qui ne sont pas « sortis de l’auberge anticonstitutionnelle » depuis l’émergence de l’Union africaine ».

Par ailleurs, le politologue a fait état de l’avènement d’une nouvelle approche politique dans le pays, consacrée par la révision constitutionnelle de 2020, notamment en ce qui concerne le renforcement de la démocratie participative « qui a occasionné un réaménagement de l’architecture institutionnelle avec la mise en place de plusieurs institutions ». Il a cité notamment, parmi ces institutions, l’Observatoire national de la société civile (ONSC), le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), l’Office central de la répression de la corruption (OCRC) et la Cour constitutionnelle. L’invité de la Radio nationale a évoqué dans ce cadre d’autres acquis réalisés sur le plan sociopolitique, à l’image de « l’allocation chômage au profit d’un pan de jeunes diplômés en quête d’emploi, ainsi que la dynamique diplomatique marquée par un retour remarquable et salué de la diplomatie algérienne à l’échelle mondiale ».

Mohand S

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