Réalisé douze années auparavant : le marché de proximité de Bousfer toujours fermé
Réalisé en 2012, avec un apport financier de plus d’un milliard de centimes, le marché de proximité de la commune de Bousfer n’a malheureusement à ce jour jamais été ouvert.
Entièrement construit avec de la charpente métallique, ce lieu de commerce, dont le principal objectif était l’éradication, un tant soit peu, des activités commerciales informelles pratiquées sur la voie publique, a été réalisé à la sortie nord-ouest de cette municipalité, sur la route menant à El Ançor, à proximité de l’Unité de la protection civile.
Selon l’affligeant constat, hormis le portail de son entrée principale, la structure, qui a été entièrement dépouillée de ses portes et de ses fenêtres, constitue désormais le lieu privilégié pour les rencontres et les beuveries des soulographes, dont certains n’ont pas hésité de squatter ses dépendances. La suprême ironie réside dans le fait qu’il n’existe aucun marché régulier dans la commune de Bousfer en dehors des activités de commerce inhérentes à la vente des fruits et des légumes et entre autres du poisson, pratiquées par des revendeurs à la sauvette sur tréteaux de fortune, installés carrément sur la chaussée, le long d’une ruelle transversale au bureau de poste de Bousfer. D’autres activités informelles squattent tout bonnement les trottoirs du principal boulevard de cette commune.
Il convient de signaler que les 300 locaux commerciaux réalisés la même année à l’intérieur de structures, 100 sur les hauteurs de la localité de Bouisseville, 100 à la sortie du quartier de Bensmir, communément appelé douar naquousse, et 100 autres dans le quartier Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon, demeurent également toujours non opérationnels. Ces lieux de commerce, dont la réalisation a nécessité des milliards de centimes, sont livrés à l’abandon et ont été pillés et saccagés et certains sont tout simplement squattés.
Rachid Boutlélis