L’un des principaux problèmes qui défigure la wilaya d’Oran sont les bidonvilles qui ont poussé un peu partout et pris des proportions alarmantes autour de la ville malgré plusieurs opérations de relogement organisées ces dernières années.
La majorité des daïras de la wi laya souffre de ce problème, où des individus ont réalisé auparavant des taudis pour espérer bénéficier de logements, même s’ ils ne sont pas prioritaires, vu que la wilaya il y’a quelques années a mis en avant le relogement des occupants des bidonvilles et laissant dans la souffrance les demandeurs à points qui sont prioritaires. Heureusement que la grande opération de relogement des demandeurs à points de la daïra d’Oran est venue renverser cette tendance.
Parmi les daïras qui souffrent du problème des bidonvilles figurent la daïra d’Es-Sénia, qui malgré le récent relogement des occupants des bidonvilles du Cumo et Sbika, beaucoup reste à faire pour remédier définitivement à ce problème. D’autres bidonvilles sont toujours implantés à Es-Senia selon le chef de daïra Fakraoui Abdelhakim. qui a cité jeudi dernier les bidonvilles de Placeta, Ain El Beida, Mouala, Haouch Lesnabi, Regency, et d’autres. Le plus grand bidonville est celui d’Ain El Beida avec 5000 taudis, Haouch Lesnabi avec 400 familles et le bidonville Mouala avec 2000 taudis. et la question qui se pose est comment, au fil des années, on a laissé les gens construire 5000 taudis dans une localité comme Ain El Beida? Un problème qui démontre la défaillance des anciens responsables.
A propos de la dernière opération de relogement, qui a entraîné une colère auprès des recalés, le chef de la daïra d’Es-Senia a révélé que les statistiques initiales ont révélé l’existence de «1475 taudis en 2018 à Cumo et 764 taudis à Sbika, après l’assainissement des listes, 903 à Cumo et 611 à Sbika, après le recensement de 2018, les taudis continuaient à être construit» ajoute t-il. Fakraoui Abdelhakim a précisé qu’il était temps d’en finir avec le problème des bidonvilles pour s’intéresser aux demandeurs à points de la daïra d’Es-Senia.
Le chef de la daïra a rappelé les efforts en matière d’accueil des citoyens après l’opération de relogement, «Quotidiennement, je reçois personnellement des citoyens jusqu’à 21h, on reçoit 400 personnes par jour et en toute transparence» dira-t-il. La liste des bénéficiaires après l’étude des recours est attendue à la fin de la semaine.
Fethi Mohamed